En 2017, 2012 et 2007, les candidats qui dominaient les sondages à quelques jours de l’élection sont tous sortis en tête du premier tour du scrutin présidentiel. Puis se sont imposés au second.
C’est désormais la dernière ligne droite pour les candidats à la présidentielle. À six jours du premier tour, le président-candidat Emmanuel Macron continue la course en tête et est donné en tête des intentions de vote.
D’après notre dernier sondage Opinion 2022, réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV, l’Express et SFR, publié ce samedi, le président sortant est crédité de 28,5% d’intentions de vote au premier tour. L’écart se resserre avec Marine Le Pen, créditée de 22%, en progression depuis plusieurs semaines. En troisième position, l’insoumis Jean-Luc Mélenchon marque le pas à 15%, devant Éric Zemmour (9,5%) et Valérie Pécresse (8,5%).
Au second tour, le scénario le plus probable reste un nouveau duel Macron-Le Pen. Dans cette éventualité, le premier récolterait 53% des voix, contre 47% pour la candidate du Rassemblement national.
Lors des trois précédentes élections, en 2017, 2012 et 2007, où en étaient les candidats, à quelques jours du premier tour? Les sondages avaient-ils vu juste? BFMTV.com fait le point.
• En 2017
Il y a cinq ans, Emmanuel Macron et Marine Le Pen étaient au coude-à-coude. Après avoir été brièvement dépassé, le candidat En Marche était reparti à la hausse, à une semaine du premier tour. D’après un sondage Ifop, daté du 17 avril, à six jours du premier tour, Emmanuel Macron était crédité de 23% des intentions de vote, contre 22,5% pour la candidate du Front national.
L’enquête Elabe pour BFMTV, toujours à J-6, créditait, elle, Emmanuel Macron de 24% et Marine Le Pen de 23%. En troisième position, François Fillon était crédité de 19,5%, devant Jean-Luc Mélenchon (18%).
A J-3, l’écart se creusait légèrement, comme le montrait un sondage Ipsos-Sopra-Steria, datant du 20 avril. Emmanuel Macron se maintenait à 24%, contre 22 pour Marine Le Pen. Jean-Luc Mélenchon et François Fillon étaient désormais au coude-à-coude, avec 19% d’intentions de vote.
Les derniers sondages sont parus le 21 avril, soit deux jours après le premier tour, et donnaient tous Emmanuel Macron en tête. Une enquête Odoxa créditait ainsi l’ex-ministre de François Hollande de 24,5%, contre 23% pour Marine Le Pen. L’écart était encore plus important d’après l’Ifop: 24,5% pour le premier, 22,5% pour la deuxième.
Avec 24,01% des voix au premier tour, Emmanuel Macron s’est imposé devant sa concurrente, qui a récolté 21,30%. C’est finalement le candidat LR François Fillon qui s’était hissé de peu à la troisième place (20,01% contre 19,58% pour Jean-Luc Mélenchon).
Au second tour, tous les sondages donnaient également Emmanuel Macron en tête. A J-2, l’Ifop le donnait à 63%, comme Ipsos-Sopra-Steria. L’actuel chef de l’État avait finalement remporté l’élection avec 66,10% des voix, contre 33,90% pour Marine Le Pen.
• En 2012
Moins d’une semaine avant le premier tour du scrutin de 2012, les sondages désignaient en majorité François Hollande comme le vainqueur, devant Nicolas Sarkozy. A J-6, le 16 avril, l’Ifop créditait le socialiste de 28%, contre 27% pour le président sortant. Derrière, la candidate du Front national, Marine Le Pen, avec 15,5%, devant Jean-Luc Mélenchon, à l’époque leader du Front de gauche (14,5%).
A J-5 avant le premier tour, une enquête Ipsos-Sopra-Steria donnait François Hollande et son rival au coude-à-coude à 27%. L’enquête Harris était la seule à donner le candidat de droite en tête, avec 28%, devant le socialiste (27%). L’écart se creusait par ailleurs entre Marine Le Pen (17%) et Jean-Luc Mélenchon (12%).
Le 22 avril 2017, François Hollande arrive en tête au premier tour, avec 28,63% des voix, devant Nicolas Sarkozy (27,18%). La troisième place est remportée par Marine Le Pen (17,90%), devant Jean-Luc Mélenchon (11,10%).
Dans l’entre-deux tours, les enquêtes désignaient également toutes François Hollande comme le futur président. Une dernière, à J-4, datée du 2 mai 2017, par BVA, le créditait de 53,5% des voix. Le candidat du PS avait à l’arrivée récolté 51,64% des voix, contre 48,36% pour Nicolas Sarkozy.
• En 2007
Dans les derniers jours de l’élection présidentielle de 2007, les sondages se sont montrés fiables, en mettant invariablement Nicolas Sarkozy devant Ségolène Royal. Le 18 avril 2007, à J-4, le premier était crédité de 28%, devant la deuxième (22,5%), d’après l’Ifop. A J-3, une enquête CSA donnait le candidat UMP à 27%, contre 26% pour sa rivale socialiste.
Enfin, dans la dernière enquête, à J-2, Nicolas Sarkozy la devançait largement: 30%, contre 23% d’intentions de vote. Le 22 avril, Nicolas Sarkozy était arrivé en tête avec 31,18% des voix, contre 25,87% pour Ségolène Royal.
bmftv
1 Commentaire