Le président sortant considère que « rien n’est acquis » en ce dernier jour de campagne présidentielle, tout en refusant d’être « dans la fébrilité ».
A deux jours du premier tour de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron s’est montré confiant ce vendredi matin, assurant avoir « l’esprit de conquête plus que l’esprit de défaite » même si « rien n’est acquis ».
« Je me considère toujours comme ayant à conquérir, j’ai vécu comme ça ces cinq années qui viennent de s’écouler, je considère que rien n’est jamais acquis. […] Je n’ai jamais été dans l’excès d’assurance, je ne suis pas non plus dans la fébrilité » a déclaré le président sortant sur RTL, avant de lâcher: « J’ai l’esprit de conquête plutôt que l’esprit de défaite. »
« Le temps du débat c’est le deuxième tour »
Le candidat de la République en Marche (LaREM) a reconnu être entré « tard » dans la campagne, un délai « normal pour un président sortant », mais aussi « contraint » par le contexte de guerre en Ukraine.
« Je suis rentré encore plus tard que je ne l’aurais voulu dans la campagne, ça ne m’a pas empêché matin, midi et soir, dès que j’avais un espace, d’aller convaincre », a-t-il assuré.
Quant à son refus de débattre avec ses adversaires, Emmanuel Macron a rappelé que « la tradition républicaine » implique « qu’au premier tour un président sortant ne débat pas avec tous les candidats ». « Les gens choisissent au premier tour le projet duquel ils se sentent proches, le temps du débat et de la confrontation projet à projet, c’est le deuxième tour » a-t-il affirmé.
Un programme « dans le dépassement »
Concernant son programme, le candidat a refusé de le qualifier de droite ou de gauche, l’estimant dans « le dépassement ».
« Mon projet est toujours dans le dépassement, ce que je cherche à faire c’est être juste et efficace pour le pays » a affirmé Emmanuel Macron. « Du quoi qu’il en coûte à ce qu’on a fait pour l’éducation et l’hôpital, je n’ai pas le sentiment que ce soit un projet qu’on pourrait qualifier comme étant de droite. »
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Il a aussi assuré avoir mené des « réformes que la droite voulait faire depuis des années » tout en défendant les « mesures sociales » qu’il propose, citant la baisse des impôts, le recul de l’âge de la retraite ou encore la réduction du chômage.
bmftv