Le football africain en mutation

A l’exception du Maroc dont le sélectionneur Vahid Halidlozic est Bosniaque, le continent compte pour la première fois quatre techniciens locaux à une édition de la Coupe du Monde. Il s’agit du Sénégalais Aliou Cissé, du Camerounais Rigobert Song, du Ghanéen Otto Addo et du Tunisien Jalel Kadri. De surcroit, trois d’entre eux sont réputés pour avoir porté le maillot de leur pays respectif en Coupe du monde.

Reconversion en entraineur
Aliou Cissé du Sénégal a été capitaine des Lions de la Teranga qui ont atteint les quarts de finale de la Coupe du monde 2002 en Corée du Sud et au Japon. Seize ans plus tard, le natif de Ziguinchor est revenu en Coupe du monde en tant que sélectionneur du Sénégal lors de la dernière édition en Russie, et il le sera encore au Qatar en novembre prochain.

Song, le baobab du football camerounais
Rigobert Song a particulièrement marqué l’histoire du football camerounais, avec 137 apparitions en sélection en tant que joueur et a remporté la Coupe d’Afrique des nations en 2000 au Nigeria et en 2002 au Mali. L’actuel sélectionneur des Lions Indomptables est le seul à avoir participé à huit éditions de la CAN, et quatre de la Coupe du monde : en 1994, 1998 , 2002 et en 2010 en Afrique du Sud.

En février dernier, Otto Addo, jusqu’alors entraineur adjoint du Borussia Dortmund, a été désigné sélectionneur des Black stars en remplacement du Serbe Milovan Rajevic et est devenu le premier ancien joueur ghanéen à qualifier le Ghana pour le mondial en tant qu’entraineur.

Le Tunisien Jalel Kadri a été nommé trois jours avant les barrages au Mondial en remplacement de son compatriote Mondher Kebaier, limogé en février dernier. Si ses homologues africains ont brillé sous le maillot de leurs équipes nationales, Kadri est surtout connu pour avoir entrainé plusieurs clubs tunisiens de 2004 jusqu’en 2021.

DW

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