L’occupation de la Sorbonne terminée, le rectorat condamne violences et dégradations

L’occupation de la Sorbonne par des étudiants qui voulaient faire entendre leur voix dans l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle s’est terminée dans la nuit, a indiqué vendredi le rectorat, qui a « condamné avec la plus grande fermeté cette occupation illégale ».

« Dans la nuit du 14 au 15 avril, les personnes occupant le site de la Sorbonne depuis le mercredi 13 avril ont quitté les lieux », a indiqué le rectorat dans un communiqué.

Le recteur de la région académique d’Ile-de-France Christophe Kerrero et la rectrice déléguée à l’enseignement supérieur Bénédicte Durand « condamnent avec la plus grande fermeté cette occupation illégale qui a conduit à des violences inacceptables et à des dégradations importantes (bris de verre, portes fracturées, carreaux cassés, mur abattu, destruction des dispositifs de sécurité incendie, destruction de matériel pédagogique, multiples graffiti y compris sur le patrimoine historique) ».

Ces dégradations « imposent, à ce stade, le maintien d’une fermeture totale du site », précise le communiqué, affirmant que « l’ensemble des équipes du rectorat reste mobilisé aux côtés des universités » concernées « afin que la Sorbonne retrouve son fonctionnement habituel ».

Une partie des étudiants qui occupaient la Sorbonne avaient quitté les bâtiments de l’université jeudi en début de soirée tandis que d’autres étaient restés sur place, après une journée de rassemblements émaillés d’incidents.

Depuis mercredi, des centaines d’étudiants se mobilisent à Paris, Nancy ou Reims, pour protester contre le résultat du premier tour de l’élection présidentielle et alerter sur les questions écologiques et sociales.

A la Sorbonne, à l’issue d’une assemblée générale mercredi à laquelle avaient participé des centaines d’étudiants, certains avaient décidé de rester dans les locaux.

Plusieurs centaines de jeunes, 400 selon la préfecture de police, s’étaient rassemblés jeudi à la mi-journée place de la Sorbonne pour participer à une assemblée générale avec les étudiants à l’intérieur, mais étaient restés bloqués par la police.

AFP

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