Présidentielle 2022 EN DIRECT : Emmanuel Macron promet la revalorisation du salaire des profs « autour de 10 % » en 2023…

Ce vendredi, c’est l’ultime jour de la campagne officielle. Emmanuel Macron et Marine Le Pen vont donc tout donner. En parallèle d’une série d’interventions dans les médias, le président sortant tiendra un dernier meeting à Figeac, dans le département rural du Lot qui a voté massivement pour lui il y a cinq ans. De son côté, Marine Le Pen sera encore sur le terrain et mettra un point final à sa campagne à Abbeville, dans la Somme, ville où elle est arrivée en tête au premier tour devant son adversaire.

A trois jours du second tour, Emmanuel Macron est donné vainqueur par les sondages dans une fourchette allant de 55,5 à 57,5 % des intentions de vote. Cet écart s’est creusé au fil de la campagne mais il reste moindre qu’en 2017.

11h02 : Vrai ou faux ?

La stratégie du tout nucléaire de Marine Le Pen, c’est-à-dire sans éoliennes, ni énergie solaire est-elle impossible, comme le dit Macron ? Des experts de l’énergie se sont penchés sur ce scénario.

10h49 : Le modèle social de Macron est « une horreur », juge Le Pen

« Avec Emmanuel Macron, si on commence à travailler à 18 ans, on cotisera 47 ans. Qu’est-ce que c’est que ce modèle social ? C’est une horreur. On a le droit de profiter de sa retraite après une vie de labeur », a estimé la candidate RN hier soir à Arras.

10h47 : Petite analyse politique de cet entre-deux-tours

Ce qui est sûr, c’est que les deux candidats ont fait des choix stratégiques diamétralement opposés à leur campagne de premier tour. Décryptage avec notre journaliste politique Rachel Garrat-Valcarcel.

10h43 : Marine Le Pen veut faire « des économies sur l’immigration »

La candidate RN a proposé lors de son meeting à Arras hier soir d’accorder les allocations familiales « exclusivement aux Français » et de limiter « le regroupement familial ».

10h33 : Qui est le plus gros menteur du débat d’entre-deux-tours ?

Notre équipe du Fact-chekking a vérifié la véracité des propos d’Emmanuel Macron et Marine le Pen lors du débat qui les a opposé mercredi soir dernier. 3 heures de débat à la loupe et une petite dizaine de mensonges ou d’affirmation à nuancer plus tard voici nos conclusions :

10h25 : L’électorat de gauche, grand arbitre du second tour

Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon représentent quelque 7,7 millions de voix – sans compter les 3,5 millions données aux écologistes, aux socialistes, aux communistes et autres petits partis d’extrême gauche. Une enquête réalisée cette semaine par Ipsos-Sopra Steria indique qu’environ un tiers des électeurs de Jean-Luc Mélenchon voteront pour Emmanuel Macron.

Mais qu’environ la moitié ne savent pas encore ce qu’ils feront. Les entretiens menés par des journalistes de l’AFP dans les terres de la France insoumise ces derniers jours ont révélé un sentiment d’indécision et de désillusion. Ils ont aussi montré une aversion à l’encontre du président.

Si l’abstention ou les votes pour Marine Le Pen sont finalement plus importants que prédit par les sondages, la bataille sera plus serrée. « L’électorat de gauche à l’issue du second tour entre ses mains », a estimé le politologue Jérôme Fourquet.

10h02 : S’il est réélu, Macron promet une revalorisation du salaire des profs « autour de 10 % » en 2023

Cette mesure sera appliquée sans condition, a promis le candidat LREM sur France Inter.

9h56 : « Je pense que c’est notre devoir de continuer à essayer de parler à Vladimir Poutine »

« Si ça peut sauver quelques vies il faut le faire », a justifié le président sur France Inter.

9h51 : Macron admet que la France ne peut pas sortir de sa dépendance au gaz en un quinquennat

« Pour le gaz, on est beaucoup moins dépendant que l’Allemagne ou d’autres voisins », mais « qu’il s’agisse du gaz comme de la voiture, même en doublant les investissements, vous n’en sortez pas en un seul quinquennat », a reconnu le président-candidat pour qui le moyen d’en sortir est « d’accélérer l’électrification pour le substituer par de l’hydrogène »

9h29 : Macron refuse de se prononcer sur référendum sur la retraite à 65 ans

9h27 : Macron promet «des temps pleins» pour les AESH qui accompagnent les enfants en situation de handicap à l’école

9h26 : Macron propose d’instaurer « le dividende salarié »

« Un mécanisme pour que, lorsqu’une entreprise distribue du dividende, de manière obligatoire, elle fasse de l’intéressement-participation ou verse une prime pouvoir d’achat. »

9h22 : « Il n’y a jamais eu autant d’investissement productif en France », assure Macron

«On est numéro un en termes de création de start-up et d’attractivité, c’est comme ça que l’on réindustrialise», a lancé le candidat pour défendre sa suppression de l’ISF.

9h20 : En arrêtant l’ISF, Macron assure avoir « mis fin à un système hypocrite »

« Ceux qui dans notre pays s’enrichissent et réinvestissent, je leur ai enlevé l’ISF qui payait sur ces réinvestissements, mais j’ai gardé un impôt sur la fortune immobilière ». « Sur les plus riches, j’ai mis fin à un système hypocrite parce que les plus riches ne payaient pas l’ISF. Les vrais riches, ils partaient et donc le pays s’appauvrissait. Ils montaient des structures de holding où il suffisait de placer de la dette et les gens ne payaient pas. »

9 heures : « On a des vrais résultats sur le terrorisme, sur les cambriolages, ils ne sont pas assez bons sur les violences aux personnes »

Emmanuel Macron assure avoir tenu ses engagements « en termes de moyens pour la police et la gendarmerie » assurant que 10.000 postes de policiers avaient été ouverts et était actuellement sur le terrain.

8h56 : Macron « assume » de supprimer la redevance TV

Sa justification : « 138 euros, c’est du pouvoir d’achat ». C’est aussi, selon lui, un impôt « coûteux à prélever » et une protection « hypocrite » de l’indépendance des chaînes.

8h50 : « Marine Le Pen a réussi à avancer masquée »

« Les fondamentaux de l’extrême-droite sont là, mais Marine Le Pen a réussi à avancer masquée en avançant d’autres problèmes », lance Emmanuel Macron sur France Inter.

8h46 : Macron détaille ce qu’il entend par « extrême-centre »

« L’extrême-centre, c’est le regroupement de plusieurs familles politiques, un ensemble de familles de pensée qui sont à mes côtés, et qui suivent le projet pour la France que je porte depuis cinq ans et que je veux renouveler », a déclaré le président candidat.

8h30 : Emmanuel Macron promet le retour des maths au bac

Interrogé sur France Inter sur la suppression des mathématiques du tronc commun, Emmanuel Macron a annoncé qu’il s’apprêtait à faire marche arrière. « Il faut remettre les mathématiques au tronc commun du bac », a insisté le candidat-président, précisant que cela serait fait dès la rentrée.

7h48 : Mélenchon veut que les gauches soient « aussi groupées » que possible aux législatives

Jeudi lors d’une conférence à la maison de la Chimie, le chef de La France Insoumise a inclus LFI, le PCF, EELV, l’extrême gauche et même le PS dans le « bloc populaire », l’un des trois blocs selon lui qu’a dessiné le premier tour de la présidentielle. Il a également parlé de « contacts informels » engagés « sans exclusive », même si le PS n’a pas encore été convié.

« Nous proposons à tous ceux qui veulent se regrouper de le faire. Débrouillez-vous pour la répartition, je m’en occupe pas », a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

7h40 : Emmanuel Macron sera sur la matinale de France inter à 8h20

7h30 : « Une arrogance sans limites »

La candidate du Rassemblement national a tenu jeudi soir à Arras, la préfecture du Pas-de-Calais, son dernier meeting, qui a pris des allures de « tout sauf Macron ». Fustigeant « un Emmanuel Macron nonchalant, condescendant, et d’une arrogance sans limites », lors du débat de mercredi, Marine Le Pen a promis d’être « la présidente du respect des Français ».

Dimanche, « la question sera finalement assez simple : Macron ou la France ? », a-t-elle lancé, appelant à voter « pour le seul front qui soit républicain, le front anti-Macron ». La candidate tente ainsi de détourner à son avantage la notion de « front républicain » et de « tout sauf l’extrême droite », levier actionné en 2002 contre son père puis en 2017 contre elle-même pour faire barrage à l’extrême droite.

20minutes

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