Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a jugé inacceptable le changement de position de l’Espagne qui a validé la marocanité du Sahara Occidental. Il accuse nommément le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez.
L’Algérie n’accepte toujours pas le changement de position des autorités espagnoles qui ont conclu des accords avec leurs homologues du Maroc, s’agissant de la question du Sahara Occidental. Ce samedi 23 avril, le chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune face à la presse de son pays, est revenu à la charge dénonçant vigoureusement cette nouvelle posture de Madrid.
«Nous avons de très solides liens avec l’État espagnol, mais le chef du gouvernement a tout cassé», a déploré le chef de l’État algérien. Le 19 mars dernier, l’Algérie a rappelé son ambassadeur en Espagne et a réclamé des clarifications de ce revirement des autorités ibériques, Pedro Sanchez ayant qualifié le plan marocain de base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour résoudre le conflit au Sahara.
Tebboune, qui insiste que l’Algérie réclame l’application du droit international, rappelle que «l’ONU considère que l’Espagne est la puissance administrante tant qu’il n’y a pas de solution au Sahara Occidental». Dès lors, estime le dirigeant algérien, «l’Espagne ne doit pas renoncer à sa responsabilité historique et doit réviser sa position». Laquelle nouvelle position a permis à l’Espagne de renouer le fil du dialogue avec le Maroc.
D’ailleurs, plusieurs actes ont été posés après ce revirement espagnol, notamment la réouverture des liaisons maritimes entre les deux royaumes. Sans compter le durcissement des mesures prises par les autorités royales marocaines pour lutter contre l’émigration clandestine, l’un des points essentiels contenus dans le pacte sur le Sahara Occidental.
bladi