En direct : depuis Boutcha, Antonio Guterres appelle Moscou à coopérer avec la CPI

UN Secretary-General Antonio Guterres (3R) walks during his visit in Borodianka, outside Kyiv, on April 28, 2022. - UN Secretary-General Antonio Guterres arrived on April 28, 2022 to the town of Borodianka outside Kyiv where Russian forces were accused of having killed civilians, an AFP journalist on the scene reported. (Photo by Sergei SUPINSKY / AFP)

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres se rend jeudi dans la banlieue de Kiev, à Boutcha, Irpin et Borodianka, théâtres d’exactions imputées à l’armée russe. De son côté, Moscou poursuit son offensive dans l’est et le sud de l’Ukraine. Suivez notre direct.

12 h 04 : Kiev est « en droit » de frapper des cibles militaires russes, affirme le conseiller de la présidence ukrainienne
L’Ukraine a « le droit » de frapper des cibles militaires russes, a affirmé jeudi un conseiller de la présidence ukrainienne, laissant entendre que Kiev pourrait procéder à des frappes sur le territoire russe.

« La Russie attaque l’Ukraine et tue les civils. L’Ukraine se défendra par tous les moyens, y compris avec des frappes sur des entrepôts et des bases des assassins russes. Le monde reconnaît ce droit », a écrit sur son compte Twitter Mykhaïlo Podoliak.

11 h 43 : pour le Kremlin, les livraisons d’armes à l’Ukraine « menacent la sécurité » européenne
Les livraisons d’armes à l’Ukraine « menacent la sécurité » européenne, a estimé jeudi le Kremlin après un nouvel appel de la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, à livrer davantage d’armes lourdes et d’avions à Kiev.

« Cette tendance à inonder l’Ukraine d’armes, notamment d’armes lourdes, ce sont des actes qui menacent la sécurité du continent et provoquent de l’instabilité », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

11 h 38 : l’ONU dit « préparer » une tentative d’évacuation de Marioupol
La coordinatrice de l’ONU en Ukraine a annoncé jeudi qu’elle partait dans le sud du pays préparer une tentative d’évacuation de la ville de Marioupol, presque entièrement contrôlée par les forces russes.

« Je vais à Zaporijjia pour préparer l’évacuation espérée de Marioupol », port stratégique pilonné et assiégé par les Russes dans le sud-est de l’Ukraine, a indiqué Osnat Lubrani sur Twitter.

11 h 20 : le Bundestag donne son feu vert à la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine
Le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, a adopté jeudi une motion approuvant la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine pour aider ce pays à résister à l’invasion russe. Une question qui a longtemps fait débat au sein de la classe politique.

La ministre allemande de la Défense, Christine Lambrecht, a annoncé mardi lors d’une réunion avec ses homologues occidentaux sur la base militaire américaine de Ramstein que Berlin allait fournir à Kiev des chars de type Guépard équipés pour la lutte antiaérienne.

10 h 27 : depuis Boutcha, Antonio Guterres appelle Moscou à coopérer avec la CPI
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé jeudi Moscou à « accepter de coopérer » avec l’enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur de possibles crimes de guerre perpétrés en Ukraine.

« Quand nous voyons ce site horrible, je vois combien il est important d’avoir une enquête complète et d’établir les responsabilités », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, en visite à Boutcha, banlieue de Kiev où les Ukrainiens accusent les Russes d’avoir massacré des civils pendant qu’ils occupaient la ville en mars. « J’appelle la Russie à accepter de coopérer avec la CPI », a-t-il ajouté.

9 h 22 : Antonio Guterres est arrivé à Borodianka, en banlieue de Kiev
Le secrétaire général de l’ONU est arrivé jeudi matin à Borodianka, une des localités de la banlieue de Kiev où les Ukrainiens accusent les Russes d’avoir commis des exactions pendant leur occupation de la région en mars, a constaté l’AFP.

Devant des habitations en ruines, il a déclaré : « J’imagine ma famille dans une de ces maisons (…), je vois mes petites-filles courir en panique. La guerre est une absurdité au 21e siècle, aucune guerre n’est acceptable au 21e siècle », a-t-il ajouté.

Pour sa première visite en Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février, Antonio Guterres devait se rendre également à Boutcha puis rencontrer le président Volodymyr Zelensky dans l’après-midi.

8 h : le point sur la situation en Ukraine avec Gulliver Cragg, correspondant de France 24 à Kiev
S’ils continuent à pilonner la ligne de front, les forces russes n’ont pas enregistré d’avancée majeure dans le Donbass, explique Gulliver Cragg, qui revient aussi sur la visite attendue du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

4 h 30 : Antonio Guterres se rend à Boutcha et Irpin
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres se rend jeudi dans la banlieue de Kiev, à Boutcha, Irpin et Borodianka, théâtres d’exactions imputées à l’armée russe par les Ukrainiens.

Le chef des Nations unies est arrivé en Ukraine en provenance de Moscou où il a plaidé auprès de Vladimir Poutine pour un cessez-le-feu « dans les plus brefs délais ». Il s’est également dit « préoccupé par les rapports répétés faisant état de possibles crimes de guerre », jugeant qu’ils « requièrent une enquête indépendante ».

3 h 16 : le Parlement canadien condamne un « génocide » contre les Ukrainiens
« La Chambre des communes a adopté une motion concernant des actes de génocide contre le peuple ukrainien », a annoncé la chambre basse du Parlement sur Twitter. Le texte, déposé à l’initiative d’une députée du Nouveau parti démocratique (NPD, gauche), Heather McPherson, a été adopté à l’unanimité.

La motion précise qu’il « existe des preuves claires et abondantes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité systématiques et massifs commis contre le peuple ukrainien par les Forces armées de la Fédération de Russie, sous la direction du président Vladimir Poutine ». Ces « crimes » incluent notamment la torture, des « atrocités de masse dans les territoires ukrainiens », le « transfert forcé d’enfants ukrainiens vers le territoire russe », ou encore des « cas à grande échelle de violence physique, mentale et de viol ».

En validant ce texte, la Chambre des communes « reconnaît que la Fédération de Russie commet des actes de génocide contre le peuple ukrainien », selon le document. L’adoption de ce texte intervient une dizaine de jours après que le Parlement ukrainien a voté une résolution similaire.

 Reuters

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