C’est à la suite d’une conférence organisée à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales de Yaoundé (FMSB) que l’association, Maison de l’Artemisia a mise en scelle cette proposition.
L’un des principaux responsables de décès pour cause de maladie au Cameroun, c’est le paludisme. Et elle n’épargne aucune couche de la société. Pour l’année 2021 par exemple, les statistiques ont fait état d’environ 4000 morts chez les enfants de moins de cinq ans causés par le paludisme. Face à cette situation, le gouvernement ne ménage aucun effort pour lui barrer la voie. Plusieurs autres institutions ont rejoint le combat. C’est le cas par exemple de l’association humanitaire française, la Maison de l’Artemisia, MDA. En marge de la journée mondiale dédiée à la lutte contre le paludisme, la Maison de l’Artemisia a réuni les hommes de santé et les étudiants de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de Yaoundé le 25 avril dernier.
Cette rencontre a pour thème, »Du jardin au lit du malade ». Les discussions ont ainsi permis de se pencher sur l’importance de l’Artemisia comme plante médicinale. La MDA est engagée à faire reconnaître et recommandé par l’OMS l’usage de l’Artemisia comme traitement. « Les chiffres montrent qu’on a encore à faire. Et aujourd’hui au Cameroun, on a une plante qu’on peut retrouver dans nos jardins, la proposer aux professionnels de la santé pour le traitement des maladies du paludisme, » renseigne le Dr Louise Managou, présidente de la MDA Cameroun.
A côté, la rencontre fût également l’occasion pour d’encourager les étudiants de la FMSB à intensifier des études et recherches pour trouver et proposer des solutions innovantes dans la lutte contre cette maladie.
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