Une dizaine de bandits armés ont été arrêtés, 16 motos détruites et 15 véhicules saisis par l’armée nigérienne cette semaine au cours de diverses opérations de sécurisation et de lutte contre le terrorisme menées dans le nord et l’ouest du pays, a-t-on appris jeudi de source sécuritaire à Niamey.
De plus, des milliers de litres de carburant de contrebande, ainsi que des centaines de têtes de bétail volées par des bandits ont été récupérées et mises à la disposition des autorités compétentes pour restitution aux propriétaires, selon le bulletin hebdomadaire d’information de l’armée.
Parmi ces suspects figurent un individu de nationalité libyenne appartenant à un groupe armé terroriste arrêté dans le nord du pays dans un convoi de dix véhicules en provenance de la Libye, et six autres bandits armés de fusil Kalachnikov à bord de cinq motos, dans la même zone, a-t-on précisé la même source.
Dans le désert du Djaddo, proche des frontières de la Libye et du Tchad, les opérations conduites dans la même période ont permis, en plus de la récupération de deux véhicules emportés par des bandits armés, la découverte d’un “plot logistique”.
Le Niger subit dans certaines de ses parties frontalières les exactions d’organisations terroristes et autres bandits qui contrôlent le sud de la Libye depuis le renversement en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, des groupes terroristes proches d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d’Ansar Dine et d’autres mouvements basés dans le septentrion malien, ainsi que le groupe terroriste Boko Haram basé au Nigeria depuis 2009 qui sème la terreur dans la région de Diffa (extrême sud-est).
A cela est venu s’ajouter depuis près de trois ans un nouveau foyer d’insécurité dans l’extrême sud-ouest du pays, au niveau de la région dite des “trois frontières” (Niger, Mali et Burkina Faso) entretenu par d’autres groupes djihadistes qui mettent en péril la sécurité des personnes et des biens.
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