Les négociateurs de 196 pays ont jusqu’au 20 mai pour s’accorder sur des mesures pour lutter contre la désertification.
Petite sœur de la COP26 sur les changements climatiques, la COP15 est une réunion d’États autour de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).
Ouverte le lundi 9 mai, pour sa 15e édition à Abidjan (Côte d’Ivoire), en présence de neuf chefs d’États africains, elle va réunir, jusqu’au 20 mai, les négociateurs de 196 pays membres censés s’accorder autour d’objectifs communs pour lutter contre la désertification d’ici à 2030.
Selon l’Onu, 40 % des terres seraient dégradées aujourd’hui à travers le monde. Ce constat exige de trouver des solutions concrètes à l’échelle mondiale pour enrayer la désertification, mais aussi la déforestation, les sécheresses et la pollution des sols.
Pourquoi se tient-elle à Abidjan ?
Le ministre ivoirien de l’Environnement Jean-Luc Assi a affirmé, lundi 9 mai, sur l’antenne de RFI que 319 millions d’hectares en Afrique sont menacés de désertification ».
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée par ce phénomène comparée au reste du monde.
Et si la COP15 se tient à Abidjan (Côte d’Ivoire), c’est aussi que la surface forestière du pays a diminué de 80 % depuis 1900, de 16 millions d’hectares à 2,9 millions en 2021. Au rythme actuel, notre forêt pourrait disparaître entièrement à l’horizon 2050, a averti le chef de l’État ivoirien.
Suivez, en direct, la Présentation de l’Initiative d’Abidjan, par le Président de la République #COP15Abidjanhttps://t.co/tI0BzB9LER
— Presidenceci (@Presidenceci) May 9, 2022
ouestfrance