Succès mitigé pour l’ancien président Donald Trump lors des primaires du parti républicain en vue des élections de mi-mandat : alors que son poulain a gagné le scrutin interne des conservateurs en Virginie-Occidentale, un autre de ses protégés a perdu la course contre son rival républicain dans le Nebraska. C’est la grande question qui plane sur les primaires républicaines : Donald Trump va-t-il réussir à imposer ses candidats ?
Au total, plus de 150 prétendants pour des sièges au Congrès sont soutenus par l’ancien président qui tente de cette manière de garder la mainmise sur son parti. Lors des primaires de ces deniers jours, il a plutôt réussi l’exercice. Plus de 20 candidats républicains se revendiquant du milliardaire new-yorkais ont pu l’emporter, à l’instar de James David Vance dans l’Ohio.
Un succès renouvelé mardi 10 mai en Virginie Occidentale où l’élu Alex Mooney a obtenu l’investiture de son parti. Comme Donald Trump, il affirme que les élections présidentielles de 2020 ont été truquées.
Mais être appuyé par l’ex président n’est pas toujours une garantie de succès. C’est ce qu’a expérimenté le candidat au poste de gouverneur du Nebraska, Charles Herbster, qui a perdu face à son adversaire, Jim Pillen.
Dans les prochaines semaines, une dizaine d’autres États américains organisent eux aussi des primaires pour choisir leur candidat républicain en vue des élections de mi-mandat.
Et l’influence de Donald Trump sur ces primaires sera particulièrement scrutée en Pennsylvanie, en Géorgie ou encore en Caroline du Nord.
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