L’accusé, M. Andrew Alturo Fahie, a cité ses complices politiques résidant au Sénégal, dont il refuse de donner les identités. Ces derniers l’auraient aidé notamment dans un trafic d’armes issues de l’argent de la drogue, selon Le Quotidien.
Tout au long de l’audience, nous apprend-on, le mis en cause a proposé un grand classique du vrai-faux coup de théâtre judiciaire : la théorie du complice inconnu.
Le journal du groupe Avenir Com’ renseigne que le Sénégal se retrouve mêlé à une affaire de drogue et d’armes lourdes, qui est en cours de jugement à Miami, aux Etats-Unis.
Une affaire d’armes qui a éclaté à l’aéroport de Miami, où le sieur Andrew a été intercepté, pendant qu’il concluait une transaction pour le transport de la drogue aux Usa, moyennant un paiement de 700 mille dollars américains en espèces.
L’homme a été piégé par un agent de l’Agence américaine de lutte contre le trafic de drogue, la Drug enforcement Agency (Dea), qui se faisait passer pour un trafiquant de drogue du cartel mexicain de Sinaloa.
Après son interpellation, M. Fahie aurait demandé à ses interlocuteurs de lui remettre de l’argent pour « payer une dette contractée auprès d’un contact au Sénégal. » Le contact, en question, serait un homme politique sénégalais, selon Le Quotidien.