Alors que l’offre d’un consortium mené par Todd Boehly avait été acceptée, le processus de vente de Chelsea pourrait bien être remis en cause au regard des informations en provenance du Royaume-Uni. Explications.
Nombreux ont alors été les prétendants prêts à casser leur tirelire pour s’offrir le champion d’Europe et du monde en titre. Après plusieurs semaines de négociations, Chelsea a finalement annoncé, le 7 mai dernier, avoir trouvé un accord avec le consortium mené par Todd Boehly, co-propriétaire de la célèbre équipe de baseball des Los Angeles Dodgers, pour un montant de 5 milliards d’euros. Tout semblait bien se goupiller pour les différentes parties, alors que la fin du mois de mai fait office de date butoir pour finaliser ce dossier.
Chelsea risque de faire faillite
Sauf que cette affaire n’est pas mince ou habituelle. « Sur l’investissement total réalisé, 2,5 milliards de livres sterling seront affectées à l’achat des actions du club et ce produit sera déposé sur un compte bancaire britannique gelé avec l’intention de faire don de 100% à des causes caritatives, comme l’a confirmé Roman Abramovich. L’approbation du gouvernement britannique sera requise pour que le produit soit transféré du compte bancaire britannique gelé », expliquait le communiqué des Blues samedi dernier.
Et voilà que la presse britannique annonce en chœur, ce lundi, que le gouvernement du Royaume de Sa Majesté a de sérieux doutes dans cette histoire, notamment sur le fait qu’une licence valable sera délivrée avant la fin du mois. Sky Sports explique par exemple, de sources proches, que les Ministres n’auraient pas encore reçu les garanties nécessaires de la part de Roman Abramovich concernant la destination des fameux 2,5 milliards de livres sterling. The Telegraph assure de son côté que les négociations seraient de plus en plus tendues, et Whitehall (l’équivalent de Matignon) accuserait Abramovich d’exposer son club à la faillite.
La contraction d’un prêt de 1,54 milliard de livres sterling pour celui qui a racheté Chelsea il y a 19 ans coince en fait dans cette histoire. «Le gouvernement s’inquiète de l’écart entre ce que Roman Abramovich a déclaré qu’il ferait publiquement et ce qu’il est prêt à engager légalement dans le cadre du processus de vente», a déclaré une source proche du dossier au quotidien anglais. L’étau se resserre autour des Blues et de leur propriétaire qui n’a pas fini de faire parler de lui.
pressafrik