Pour la première fois depuis près de 30 ans, ce n’est pas sur la chaîne cryptée que l’on pourra voir les stars monter les marches à Cannes. Cette année, les festivités se dérouleront sur les chaînes du service public, mais aussi sur le média 100% numérique Brut.
Exit Canal+, après 28 ans de partenariat. Le Festival de Cannes démarre, en cette 75e édition, une nouvelle aventure avec France Télévisions et Brut, le média 100% numérique prisé des jeunes et qui met en avant sa forte couverture à l’étranger. Concrètement, c’est sur France 2 que l’on pourra suivre en direct à la télévision, la cérémonie d’ouverture, le mardi 17 mai à 19 heures, ainsi que le palmarès et la cérémonie de clôture, le samedi 28 mai à 20h 30. Cette dernière sera immédiatement suivie de l’émission «On est en direct», animée par Laurent Ruquier et Léa Salamé, exceptionnellement programmée plus tôt dans la soirée.
Emissions délocalisées et coulisses sur les réseaux sociaux
Entre ces deux cérémonies, l’actualité du festival sera traitée à travers les JT, magazines et documentaires du groupe audiovisuel public. «C à vous» proposera chaque jour, en duplex, une chronique de Pierre Lescure, du 17 au 24 mai, et de Mohamed Bouhafsi, du 17 au 20.
A noter que certaines émissions seront délocalisées sur la Croisette, comme «Télématin» (le 24), «La grande librairie» (les 18 et 25) ou encore «C ce soir» (les 20 et 27). Sur Culturebox, Daphné Bürki animera pour sa part, en direct chaque soir, de 19 heures à 21 heures, le magazine «Cannes Festival».
La grande nouveauté est à chercher du côté de Brut, le producteur de contenus vidéos qui revendique 500 millions de spectateurs mensuels dans une centaine de pays, majoritairement des moins de 35 ans. Pendant toute la durée du festival, de la cérémonie d’ouverture à celle de clôture, dans les coulisses, le média diffusera portraits, reportages, tapis rouge et interviews sur Tik Tok, Instagram, Snapchat, Facebook, Twitter et, bien sûr, YouTube. Chaque jour, Augustin Trapenard proposera un entretien d’une dizaine de minutes avec une personnalité du 7e art.
Le Parisien