Qui finira dauphin du PSG ? Qui disputera la Ligue des champions et la Ligue Europa la saison prochaine, et qui descendra directement en Ligue 2 ? Alors que le suspense reste entier presque à tous les étages, France 24 se penche sur les principaux enjeux de la dernière journée de Ligue 1, samedi.
L’épilogue de la Ligue 1 s’annonce fou ! Que ce soit pour les places européennes – Ligue des champions, Ligue Europa, Ligue Europa conférence – ou pour la descente en Ligue 2 – directement ou en barrage –, le championnat de France rendra son verdict samedi 21 mai, à l’issue de la dernière journée.
Dans le haut du tableau, derrière le PSG déjà sacré, toutes les places sur le podium, synonymes de qualification en Ligue des champions, sont encore en jeu, seront disputées par l’AS Monaco (2e, 68 points, +25), l’Olympique de Marseille (3e, 68 points, +21), et le Stade Rennais (4e, 65 points, +42).
Monaco en pole pour la 2e place, Rennes en embuscade
L’AS Monaco est maître de son destin, et donc en ballotage favorable pour la 2e place. Les hommes de Philippe Clément restent sur une impressionnante série de neuf victoires d’affilée, entamée le 20 mars dernier par un succès convaincant contre le PSG (3-0), au stade Louis-II. Un rythme d’enfer qui a permis au club de chiper la 2e place à l’OM, lors de la journée précédente, grâce à une meilleure différence de buts.
Toutefois, la tâche ne sera pas aisée pour les Monégasques, puisqu’ils iront disputer leur dernier match sur la pelouse du RC Lens (7e), qui de son côté peut espérer une qualification européenne, grâce à la 5e place, synonyme d’accès à la Ligue Europa Conférence. Mais pour cela, les Sang et Or devront l’emporter devant leur bouillant public et espérer des contreperformances de Nice (6e) et de Strasbourg (5e).
De son côté, l’OM doit se remettre de sa déception d’avoir perdu sa deuxième place, après avoir concédé deux défaites en trois matches dans le sprint final – contre Lyon (0-3) et Rennes (2-0) –, pour espérer rester sur le podium ou repasser devant Monaco en cas de faux pas à Lens.
Les Phocéens, pas toujours à l’aise à domicile sous l’ère Sampaoli, accueillent le RC Strasbourg (5e, 63 points), qui veut lui aussi couronner sa belle saison avec une qualification européenne. La défaite est donc interdite pour l’OM, sous peine d’être éjecté des places qualificatives pour la C1, pourtant cruciales pour les finances du club et pour la politique de recrutement de son président Pablo Longoria.
6 équipes
2 places en @ChampionsLeague
1 place en @EuropaLeague
1 place en @europacnfleagueQuel club sera européen la saison prochaine ? 👀🔜 pic.twitter.com/Ok519aB3NZ
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Car le Stade Rennais est en embuscade, à la 4e place qualificative pour la phase de groupes de la Ligue Europa, trois points derrière les Olympiens et les Monégasques, mais avec une bien meilleure différence de buts. Si les Bretons, dirigés par Bruno Génésio, élu meilleur entraîneur de Ligue 1 le week-end dernier, s’imposent à Lille et que l’un de leurs concurrents directs perd, ils finiront sur le podium.
L’OGC Nice est lui en train de gâcher sa fin de saison (6e, 63 points), alors qu’il a longtemps tutoyé le podium, encore 2e à la 27e journée. Après leur échec en finale de Coupe de France face au FC Nantes, qui s’est lui directement qualifié pour la phase de groupes de la Ligue Europa grâce à ce trophée, les Niçois ont accusé le coup et chuté de la 4e à la 6e place, lors de la 37e journée. Ils se rendent à Reims (12e) samedi soir, où ils auront l’obligation de gagner, pour espérer passer devant les Strasbourgeois (C4), voire même, en cas de scénario miracle, devant les Rennais (C3). Les Azuréens regretteront peut-être longtemps les incidents du Nice-OM, disputé le 22 août, pour lesquels le club avait été sanctionné d’un point ferme de pénalité. Un point qui pourrait les priver d’Europe.
Mission impossible pour Bordeaux, une dernière chance pour les Verts
Dans le bas de classement, la lutte pour la 18e place, celle du barragiste, se joue à trois. Voire même à deux, entre le FC Metz (18e) et Saint-Étienne (19e), tant la situation des Girondins de Bordeaux (20e) est désespérée.
En effet, même si mathématiquement ce n’est pas encore officiel, les Bordelais semblent condamnés à jouer en Ligue 2 la saison prochaine, puisqu’ils comptent trois points de retard sur les Stéphanois et les Messins, mais aussi et surtout une très mauvaise différence de buts (-41) par rapport à ses adversaires directs (-35 pour Sainté et -29 pour Metz). En résumé, samedi soir, les Marine et Blanc devront s’imposer à Brest avec un score pharaonique et espérer de lourdes défaites des deux autres. Autant dire que la mission est impossible pour le club qui va donc être relégué pour la première fois depuis trente et un ans.
🙏 Un seul de ces 3 clubs aura l'opportunité de sauver sa place dans l'élite 🙌 !
Quelle équipe affrontera le vainqueur 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗹𝗮𝘆-𝗼𝗳𝗳𝘀 𝟮 de @Ligue2BKT la semaine prochaine 💪 ? pic.twitter.com/dZrMCpJACI
— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) May 19, 2022
Pour Metz et Saint-Étienne, qui ont tous les deux 31 points, la messe n’est pas encore dite. Propriété des Grenats au coup d’envoi de la dernière journée grâce à une meilleure différence de buts, cette 18e place peut tout à fait leur échapper puisqu’ils se rendent au Parc des Princes, pour jouer leur survie en Ligue 1 face au PSG.
Un déplacement difficile sachant que les Parisiens, qui n’ont perdu aucun match à domicile en Ligue 1 cette saison, auront forcément envie de biller pour leur dernière sortie avant la remise, à l’issue du match, du trophée de champions de France.
De leur côté, les Verts se rendront à Nantes et pourront récupérer leur place de barragiste qu’ils ont abandonné lors de la 37e journée, au plus mauvais moment, à condition d’obtenir un meilleur résultat que le FC Metz. S’ils restent sur quatre revers d’affilé et qu’ils sont relégables, les Stéphanois doivent à leur public un sursaut. La dernière fois que le club, dix fois champion de France, avait été relégué, c’était en 2001. Il n’avait retrouvé l’élite qu’à l’issue de la saison 2003-2004.
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