Sommet de la CEDEAO du 4 juin : Va-t-on vers la levée des sanctions contre Bamako

Après plusieurs mois d’un embargo contre le Mali diversement respecté par les États membres de la CEDEAO, les chefs d’état ouest-africains se réunissent le 4 juin prochain à Accra. Un sommet extraordinaire qui sera notamment consacré au Mali, mais aussi au Burkina et à la Guinée, des pays dirigés par des militaires à la suite de coup d’état.

En l’espace de quelques jours , le Mail qui est sous embargo de la CEDEAO a reçu un ballet important de personnalités venues pour des visites secrètes et discrètes en vue d’aider à faire sortir Bamako de son isolement. Surtout après la volonté du Colonel Assimi Goita de mettre fin à la présence militaire française et de quitter le G5SAHEL.

Le président togolais Faure Gnassingbé sollicité par le gouvernement malien pour plaider leur cause auprès des chefs d’États de l’organisation communautaire, n’a pas ménagé ses efforts. Même l’organisation de la conférence islamique en tournée dans la sous-région depuis fin avril, a apporté son soutien aux efforts du médiateur nigérian Goodluck Jonathan.

Malgré la dureté des sanctions, Bamako souffre mais n’épargne pas des pays comme le Sénégal où la Côte d’Ivoire considérés comme les premiers partenaires commerciaux du Mali. Et pour arrondir les angles entre les autorités maliennes et les chefs d’état de la CEDEAO, certaines sources politiques et diplomatiques évoquent une possibilité de compromis sur une prolongation de la transition d’encore 16 à 18 mois, assortie de la mise en place d’un gouvernement dit « de mission », dont l’objectif serait principalement d’organiser les futures élections présidentielle et législatives.

Atlanticactu

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