Quelques jours après avoir reçu à Londres le prix « Pritzker 2022 », considéré comme le Prix Nobel de l’Architecture, le Burkinabè Dièbèdo Francis Kéré est rentré au pays ce lundi. Il a été accueilli par sa famille, l’ordre des architectes et une délégation ministérielle.
« Un sentiment de fierté, un sentiment de grand respect et un grand sentiment de reconnaissance à ce peuple dont fait partie ma famille qui m’a encouragé et l’esprit combatif qui m’a accompagné. Revenir aujourd’hui, et rencontrer les autorités du pays m’honore une fois encore. »
Une fierté également pour Nébila Aristide Bazié, président de l’Association des Architectes du Burkina Faso.
« Ce prix a permis de mettre au moins une place sur le Burkina Faso sur la carte. Il a permis de découvrir où se trouve le Burkina Faso. Donc pour nous c’est une fierté, une énorme joie pour notre pays ».
Francis Kéré est le premier africain à recevoir cette distinction. Un prix qu’il a tenu à dédier à la terre de ses ancêtres, tout en encourageant la jeunesse burkinabé à continuer de rêver.
« Tout est possible si l’on y croit, et que l’impossible ou ce qui n’a jamais été fait est possible. Il faut écouter pour savoir que c’est possible et il faut se mettre au travail. Moi je n’ai jamais attendu, je n’ai jamais attendu qu’on me donne. »
A 56 ans, Francs Kéré s’est distingué grâce à ses bâtiments écologiquement durables tenant compte des pratiques africaines traditionnelles.
Il a été sélectionné parmi les 100 personnalités les plus influentes de la planèt****e.
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