Le président sénégalais a donné mardi le top départ des travaux de la première usine de dessalement d’eau de mer du pays. L’ouvrage estimé à hauteur de 137 milliards de FCFA, marque une nouvelle étape dans la réalisation du Plan Senegal Emergent a affirmé Macky Sall.
Il devrait permettre de diversifier l’approvisionnement en eau de Dakar, la capitale sénégalaise victime de sa croissance démographique et du développement de son tissu industriel.
« Elle est d’autant plus vitale cette usine que la situation démographique combinée à une forte poussée immobilière, un développement fulgurant des activités économiques ont engendré une surexploitation des ressources hydriques locales accélérant ainsi la remontée des Buzots salés dans la presqu’île du Cap-Vert », a déclaré le président sénégalais.
Mais cette usine ne fait pas l’unanimité. Depuis 2016, des voix s’élèvent contre ses conséquences éventuelles sur l’environnement. Macky Sall tente de rassurer.
« L’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires à la maitrise optimale des impacts environnementaux et sociaux de ce projet, dans l’esprit des objectifs de développement durable, en particulier l’objectif numéro 6 qui concerne l’eau potable et l’assainissement », explique-t-il.
De nombreux quartiers de Dakar sont régulièrement confrontés à des problèmes d’eau. La capitale, à la croissance démographique importante, concentre sur 0,3 % du territoire le cinquième des 17 millions de Sénégalais et la quasi-totalité des activités économiques du pays.
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