La prise en charge sanitaire du VIH connaît de grandes avancées. Jadis, les porteurs du virus prenaient une panoplie de médicaments. Cette époque semble être résolu. Aujourd’hui, un seul comprimé est recommandé de façon journalière au porteur. La transmission mère-enfant est aussi derrière nous. L’innovation la plus récente reste la serodiscordance. Grâce à cette innovation, il est possible aujourd’hui de stopper la contamination dans un couple ou un des partenaires est séropositif.Un couple sérodiscordant peut vivre comme un couple totalement sain.
La science permet aujourd’hui au Pvih ( personne vivant avec le VIH) de ne pas transmettre la maladie à son conjoint. Selon un Conseiller technique sénior (Cts) à FHI, «il est également possible pour des couples sérodiscordants d’avoir des enfants séronégatifs». Il s’exprimait au cours d’un atelier national de formation de formation des professionnels des médias sur la production de contenu et le traitement des informations sur le Vih et les droits humains.
Par ailleurs, dit-il, «pour maximiser les probabilités de donner naissance à un enfant séronégatif chez un couple sérodiscordant, la partenaire séropositive, (parce que souvent c’est la femme qui est atteinte) est obligée de pendre une combinaison efficace d’antirétroviraux et avoir une charge virale supprimée».
Cette possibilité serait plus bénéfique si la population parvenait à la comprendre comme telle. «Il y aura moins de stigmatisation, de rejet de déni et les gens vivront en paix dans le parfait respect de son prochain », explique le Conseiller technique sénior. Il suffit pour la personne séropositive de bien suivre son régime de prise de médicaments. Mais également, être mise sous traitement pour maintenir sa charge virale à un faible niveau. Le couple doit aussi adopter des protections pour éviter la transmission à l’autre partenaire. Il a aussi rappelé les trois sortes de transmission du Sida que sont la transmission sanguine, sexuelle, et la transmission mère-enfant.
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