Pour l’instant, ce n’est qu’une rumeur, mais elle est suffisamment crédible pour être prise au sérieux. Microsoft aurait demandé à ses partenaires constructeurs de PC d’utiliser du stockage SSD au lieu des disques durs à plateaux traditionnels à partir de l’année prochaine.
Le stockage SSD (« solid state drive ») est infiniment plus rapide que les disques durs HDD (« hard disk drive ») et plus résistant, pour une bonne raison : il n’y a pas de pièces mécaniques dans un SSD, uniquement des mémoires flash. Sur le papier, c’est la meilleure solution pour stocker des données et un système d’exploitation. D’ailleurs, Apple ne commercialise plus que des Mac avec du SSD.
Plein d’avantages, mais aussi un gros défaut
Mais le SSD présente pour de nombreux consommateurs un problème de taille : son prix. En matière de tarif, 1 To de HDD équivaut grosso modo à 256 Go de SSD. On y perd au change. C’est pourtant la transition dans laquelle Microsoft voudrait entraîner les constructeurs OEM, c’est à dire ceux qui vendent des PC avec Windows 11 pré-installé.
L’éditeur voudrait que ces fabricants n’utilisent plus que des SSD dans leurs ordinateurs dès l’année prochaine, selon Trendfocus. Microsoft n’a pas voulu commenter la rumeur, et pour le moment la configuration minimale pour installer Windows 11 ne fait aucune référence au SSD. Il faut simplement 64 Go de stockage disponible sur le PC pour installer le système d’exploitation.
Microsoft indique toutefois que deux fonctions, DirectStorage et Windows Subsystem for Android nécessitaient d’être utilisés depuis du stockage SSD. Mais on peut tout à fait vivre sans ces fonctionnalités. Toutefois, la majorité des PC est en train de faire la transition vers le SSD, ne serait-ce que pour le disque de démarrage sur lequel l’OS est installé : à côté de la mémoire flash, il peut y avoir un HDD classique pour le stockage des données.
Le problème sera plus complexe pour les pays en développement, où le surcoût des SSD sera plus difficile à intégrer dans les prix des PC.
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