Le parti d’extrême droite VOX a appelé, cette semaine, le gouvernement espagnol à annuler l’accord d’ouverture des frontières avec le Maroc. Dans une série de propositions du parti connu pour son hostilité au Maroc, qu’il a présentées au Sénat concernant le statut de Ceuta et Melilla, la formation politique a conditionné la réouverture des frontières à une «reconnaissance officielle et explicite», par le royaume, de la «souveraineté espagnole indiscutable sur toutes les terres et eaux territoriales espagnoles situées en Afrique du Nord».
Parmi les propositions de VOX figurent également l’annulation de l’exclusion des deux villes de l’espace Schengen et la nécessité d’accroître la présence de l’État espagnole à Ceuta et Melilla, en plus d’augmenter le nombre de membres de la police nationale et de la garde civile et la mise en place d’une unité d’urgence militaire. Dans ses propositions, le parti a également appelé au maintien des mesures de soutien telles que les remises sur le transport des biens et des personnes, à promouvoir la construction d’un aéroport à Ceuta et à augmenter les investissements de l’État dans les secteurs portuaire, touristique et industriel des deux villes espagnoles.
Début juin, dans une proposition similaire enregistrée auprès du Congrès des députés, VOX a appelé le gouvernement espagnol à exiger du Maroc une reconnaissance «explicite» de la souveraineté espagnole sur Ceuta et Melilla. Une reconnaissance qui doit être, selon lui, le «fondement» des relations bilatérales entre les deux pays et qui mettra «fin aux aspirations du Maroc» concernant les deux villes.
yabi