« J’ai été licencié de l’Organisation des Nations-Unies (Onu) pour avoir pris mon courage et ma dignité à deux mains en dénonçant les cas de racisme dont les Noirs africains y sont victimes ».
Cette dénonciation est de l’ancien fonctionnaire de la Unicef Docteur en psychologie cognitive et spécialiste du Développement de la Petite Enfance. Ibrahima Giroux a accordé une interview au journal le Témoin.
Ce dernier de poursuivre : « J’ai aussi dénoncé la haine et la ségrégation raciale au sein de l’Unicef-Sénégal dont sont aussi victimes les Noirs africains que nous sommes. Malheureusement, toutes mes plaintes et autres lettres de dénonciation de cas de racisme destinées au Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, ont été bloquées voire purement censurées par Mme Hannan Sulieman, Directrice exécutive adjointe chargée de la gestion du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef). »
« Non contente d’avoir censuré mes courriers, Mme Hannan Sulieman m’a arbitrairement licencié. Donc vous conviendrez avec moi que la dame m’a licen- cié pour avoir dénoncé le racisme systémique et la ségrégation raciale au sein de l’Onu, et particulièrement l’Unicef-Sénégal », a-t-il dénoncé dans un entretien avec le journal Le Témoin.
Ibrahima Giroux d’expliquer la manière par laquelle la Directrice de l’Unicef s’y est prise pour le licencier. « D’abord, elle m’a envoyé en congé forcé de deux mois. Avant même la fin du congé, elle m’a coupé l’internet c’est-à-dire l’accès aux réseaux professionnels de l’Unicef. Ensuite, elle m’a interdit l’accès au bureau de l’Unicef avant de couper mon salaire. C’est ainsi que j’ai été viré sans aucune lettre motivant ce licenciement. Et pourtant, le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, ne cesse d’inviter les peuples à combattre le racisme sous toutes ses formes. Ce alors sa propre Organisation pratique la discrimination et le racisme à outrance. Ce sont des discours biaisés » affirme-t-il, dans les colonnes du Journal.
BUZZSENEGAL