Il faut que le gouvernement « reste à la tâche ». Le ton est donné par le Président français Emmanuel Macron. Plus préoccupé par une recherche avec les chefs de partis susceptibles d’avoir un groupe à l’Assemblée nationale des « solutions constructives envisageables », il a refusé la démission de sa Première ministre, Elisabeth Borne, mardi 21 juin, quarante-huit heures après le raté de la majorité présidentielle aux élections législatives. Le parti présidentiel n’a en effet plus de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
De son côté, la Première ministre va réunir l’ensemble de son gouvernement à Matignon en début d’après-midi, annonce à franceinfo l’entourage d’Elisabeth Borne. Au programme de cette réunion, « la situation politique mais aussi les chantiers d’urgence en cours », ajoute-t-on. « On ne peut pas se permettre d’avoir un gouvernement qui expédie les affaires courantes et qui ne puisse pas agir et gérer les urgences pour les Français ».
Élisabeth Borne a proposé sa démission au président de la République parce qu’en effet, il de tradition que le chef du gouvernement propose sa démission après les élections législatives. Et les résultats décevants pour la majorité présidentielle du 19 juin laissent entrevoir que des changements vont bel et bien avoir lieu.
Dans l’entourage de la Première ministre, il se dit que celle-ci a plaidé « pour rester afin d’avoir les outils pour faire face à la situation et aux urgences des Français », avec notamment beaucoup de décrets à prendre dans les jours à venir.
EMEDIASN