L’OMS réfléchit à « changer le nom du virus » de la variole du singe, a indiqué la semaine dernière le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, promettant « des annonces dès que possible » sur ce point.
La variole du singe, qui s’étend désormais à une quarantaine de pays après avoir longtemps été contenue en Afrique, s’appellera bientôt autrement. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) compte changer son nom, jugé trompeur et discriminatoire.
L’OMS réfléchit à « changer le nom du virus » de la variole du singe, a indiqué la semaine dernière le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, promettant « des annonces dès que possible » sur ce point.
Au-delà du seul virus, il s’agirait aussi et surtout de modifier le nom de ses différentes souches, ainsi que celui de la maladie elle-même.
Des termes stigmatisants pour les pays africains
Pourquoi ce changement, au moment où la variole du singe a été repérée dans plus de 40 pays et pourrait bientôt être considérée comme une urgence internationale par l’OMS ?
Celle-ci n’a pas ouvertement expliqué les motifs de sa décision, mais celle-ci interviendrait après de multiples inquiétudes quant à des termes stigmatisants pour les pays africains.
Cette considération concerne surtout les souches du virus. Elles sont en effet nommées d’après des régions ou des pays d’Afrique : on parle de la souche d’Afrique de l’Ouest et de celle du Bassin du Congo, la seconde étant bien plus meurtrière que sa cousine.
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