Le tronçon Franceville-Ayem se trouve dans un état critique depuis quelques jours à cause d’un éboulement, ce qui pénalise les populations qui n’arrivent plus à se déplacer facilement afin de vaquer à leur occupation.
C’est une mauvaise nouvelle pour les habitants d’Ayem qui rencontrent d’énormes difficultés pour effectuer leurs déplacements. Le site Gabon media time rapporte que, les transporteurs de denrées alimentaires peinent depuis quelques jours à rallier la province du Haut-Ogooué. Et pour cause, la route économique donnant accès à ladite province s’est considérablement dégradée au point de présenter à la place une énorme crevasse causée par un éboulement.
Une position qui au demeurant devait interpeller le gouvernement qui pourtant avait présenté l’entretien de la route comme un axe prioritaire de sa politique. Au niveau de l’axe Ndjolé-Franceville à Ayem à 25 kilomètres de La Lopé, on peut voir des camions qui se suivent pataugeant dans les creux boueux quand d’autres s’exposent à des risques d’accident dont l’éventualité est manifeste. Par ailleurs, un éboulement de terrain a coupé l’accès à cette zone du pays empêchant ainsi aux populations et opérateurs économiques de circuler ou de se ravitailler en divers produits de première nécessité.
Le journal Gabon média time poursuit que: Doit-on rappeler que le ravitaillement en produits alimentaires, voire en matériels sanitaires implique une voie terrestre praticable ? Espérons que le ministre des travaux publics Léon Armel Bonda Balonzi qui s’était satisfait de la réfection sur les linéaires Nkok-PK 105, Mitzic-Oyem et Bifoun-Lambaréné, il y a deux ans, soit à peine 100 km cumulés sur 9200 km possible, se penchera en urgence sur ce cas qui expose les populations vivant dans ces localités à une potentielle pénurie si les transporteurs de vivres décident de ne plus s’y rendre mais aussi à un danger de mort en cas de transfert de malades.
S’il est incontestable que le réseau routier gabonais constitue la problématique principale du pays dans l’optique d’un développement inclusif et une diversification de l’économie, il est d’autant plus évident qu’en 2022 certaines artères devraient être dans un meilleur état. Par ailleurs, la question de la dégradation des routes, dont la plus emblématique est celle de la Nationale 1 qui devient quasiment une piste de rallye, devrait interpeller le Sénat afin que le gouvernement puisse faire non seulement un état des lieux, expliquer les actions et moyens déjà utilisés pour y remédier mais aussi apporter des améliorations sur le plan de l’entretien.
Pour l’heure, riverains et transporteurs ne savent plus à quel saint se vouer.
journaldugabon