Santé au Burkina : Un projet pour améliorer l’identification des détresses respiratoires de l’enfant de moins de 5 ans

Pour la mise à l’échelle des résultats du projet « Améliorer l’identification des détresses respiratoires de l’enfant de moins de 5 ans en Afrique de l’Ouest » (AIRE), l’ONG Terre des hommes de Lausanne (TdH), a initié des actions de plaidoyer. Et pour ces actions de plaidoyer, elle a organisé une rencontre d’information et d’échange avec la presse ce mardi 21 juin 2022 à Ouagadougou. Cette cérémonie a été présidée par le représentant de la directrice de la santé de la famille du ministère burkinabè de la Santé, Moussa Kinda.

Afin de contribuer à la baisse des décès liée à la pneumonie, un projet dénommé « Améliorer l’identification des détresses respiratoires de l’enfant de moins de 5 ans en Afrique de l’Ouest » (AIRE) a été initié par un consortium d’instituts de recherche dont l’ONG Alima est le leader.

C’est un projet mis en œuvre dans quatre pays de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Niger, Mali et Guinée) pour une période de trois ans (juillet 20019-décembre 2022). Au niveau du Burkina, il est mis en œuvre dans deux districts sanitaires, notamment celui de Dédougou et celui de Boromo par l’ONG Terre des hommes de Lausanne (TdH). Ainsi, le projet vise, entre autres, à assurer la mise en œuvre opérationnelle de l’intervention basée sur l’oxymètre de pools (), conduire une recherche à l’aide de méthodes mixtes pour évaluer le contexte et la mise à l’échelle dudit projet à travers la dissémination des résultats de l’intervention et des actions de plaidoyer.

C’est d’ailleurs pour cette dernière action de plaidoyer que le projet a été présenté à la presse lors d’une rencontre d’information et d’échange tenue ce mardi 21 juin 2022 à Ouagadougou. Le but de cette rencontre avec la presse, selon les organisateurs, est de solliciter leur contribution dans la sensibilisation de l’opinion publique sur la problématique de la santé infantile.

Considérée comme un partenaire privilégié, il est aussi attendu d’elle l’interpellation des autorités sur les questions de financement et initiatives pouvant contribuer à réduire la mortalité infantile au Burkina, ainsi qu’à la mise à l’échelle de l’oxymètre de pools. Et selon le representant de la directrice de la santé de la famille, Moussa Kinda, ce passage à l’échelle de l’intervention requiert un fort plaidoyer, car l’adoption de l’utilisation de l’oxymètre de pools dans tous les centres de santé de promotion sociale (CSPS) du territoire nécessite l’engagement du ministère de la Santé, de la société civile et de partenaires techniques et financiers.

Le coordonnateur du projet AIRE, Adama Hema, a pour sa part dit être convaincu que des actions en synergie promouvant l’utilisation de l’oxymètre de pools dans les CSPS a l’échelle nationale peuvent concourir à sauver la vie des enfants de moins de 5 ans. C’est pourquoi, dit-il, la dernière année de la mise en œuvre du projet se focalise sur le plaidoyer pour sa mise à l’échelle. Cependant, le plaidoyer pour l’adoption de l’utilisation des oxymètres de pools dans les CSPS au Burkina Faso requiert l’adhésion de partenaires stratégiques tels que les organisations de la société civile et les médias.

santetropicale

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