Chaos au Stade de France: Darmanin reconnaît sa « part de responsabilité »

France's Interior Minister Gerald Darmanin sits before the start of his hearing, along with Sports Minister, before French Senate Law and Culture Committees on disorder at the Stade de France during the Champions League final, on June 1, 2022 in Paris. - The mayhem outside the Stade de France stadium ahead of the match, which saw thousands of Liverpool supporters with tickets struggle to enter and police respond with tear gas, raised questions over the capacity of Paris to host the Olympic Games in 2024. (Photo by Geoffroy Van der Hasselt / AFP)

Gérald Darmanin a reconnu mardi « une part de responsabilité » dans le fiasco sécuritaire de la finale de Ligue des champions fin mai, réitérant ses « excuses » auprès des supporters « qui ont subi cette mauvaise gestion ».

« Est-ce que le Stade de France aurait pu être mieux géré ? La réponse est oui. Est-ce que j’ai une part de responsabilité ? La réponse est oui », a déclaré le ministre de l’Intérieur sur RTL.

« Je m’excuse bien volontiers (auprès de) tous ceux qui ont subi cette mauvaise gestion », a-t-il ajouté, en direction des supporters de Liverpool aspergés de gaz lacrymogène par la police ou agressés et volés – tout comme des supporters du Real Madrid – à l’issue du match le 28 mai.

Gérald Darmanin s’est félicité que les trois dernières rencontres sportives organisées dans l’enceinte, dont la finale du Top 14 vendredi, n’aient fait l’objet « d’aucune difficultés ».

« J’ai pris des dispositions qui ont changé profondément (l’organisation de) la Préfecture de police autour du Stade de France », a-t-il dit, soulignant avoir « doublé les moyens qui manquaient sans doute (pour) lutter » contre la délinquance.

« S’il y a quelque chose qui s’est mal passé au Stade de France, c’est la lutte contre la délinquance », a insisté le ministre qui, le soir de la finale, avait rejeté la faute sur les supporters de Liverpool venus sans billet ou avec de faux billets.

Interrogé sur la responsabilité du préfet de police Didier Lallement et son avenir, Gérald Darmanin a déclaré ne « jamais faire de punition ad hominem mais peut-être que dans le secret de mon bureau il existe des changements ».

« La question des personnes viendra après, le préfet de police a fait son travail ce soir-là, mais il est certain qu’on a un changement d’organisation à faire, ça ne veut pas dire évidemment que l’on doit s’en prendre à telle ou telle personne », a-t-il conclu.

AFP

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