L’opposition au Sénégal a renoncé mercredi à ses manifestations contre le pouvoir, interdites par les autorités, et annonce qu’elle participera aux élections législatives du 31 juillet. Le 17 juin, une précédente manifestation, elle aussi interdite, avait provoqué des heurts. Trois personnes étaient mortes et plus de 200 personnes avaient été interpellées, dont deux députés, selon l’opposition.
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Au Burkina Faso, une dizaine de chefs coutumiers et traditionnels burkinabè se sont pour la première fois réunis pour rédiger un « message à la nation », lu à Ouagadougou au palais du Moogho Naaba Baongo, chef suprême des mossis, l’ethnie majoritaire du pays. Les précisions de notre correspondant à Ouagadougou Abdoulaye Barry.
Au Cameroun au moins 32 personnes ont été tuées le week-end dernier à Ballin dans la région anglophone du Sud-Ouest. L’attaque aurait été menée par des séparatistes anglophones qui ont ouvert le feu sur une foule qui assistait aux obsèques du frère d’un député, selon un communiqué de l’armée camerounaise. On fait le point à Yaoundé, avec notre correspondant sur place Marcel Amoko.
En Libye, l’ambassadeur des États-Unis à Tripoli, Richard Norland, a mis en garde mercredi les protagonistes rivaux contre l’utilisation du pétrole « comme arme » dans leurs querelles politiques qui ont largement paralysé l’industrie pétrolière depuis avril.
Au Zimbabwe, le personnel de santé est à nouveau en grève. Il demande à décupler leurs salaires et à améliorer leurs conditions de travail, dans un pays rongé par l’inflation. Les détails de nos correspondants Caroline Dumay et Stephan Carstens.
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