Au Congo-Brazzaville, les chanteurs de chœur ont désormais leur organisation. La Fédération des chorales du Congo (FCC) a vu le jour, hier, vendredi 1er juillet, à Brazzaville. Au pays où résonnent souvent la rumba, le ndombolo ou la salsa, ils souhaitent professionnaliser leur métier et donner plus de valeur au chant de chœur.
Venu nombreux dans le music hall de l’Institut français du Congo (IFC), le public s’est levé quand les animateurs d’une chorale, de noir et de blanc vêtus, ont entonné La Congolaise, l’hymne national du Congo.
« Je chante un peu de la joie »
Pendant ce temps, Immaculée Tandou et son groupe, attendaient leur tour dans les loges : « Je chante un peu de la joie à tous ceux qui sont tristes. Dans les chansons il y a beaucoup de messages, notamment pour les personnes qui se sentent un peu égarées pour les ramener à la joie », explique madame Tandou, le sourire aux lèvres.
Au total, trois chorales ont offert une prestation au public lors du lancement de leur fédération qui se veut être un club d’échanges et de concertation, selon son président Ghislain Pambou : « On a pensé qu’on était trop dispersés. C’est vrai, on se retrouvait autour des événements, mais il n’y avait pas un cadre pour se retrouver, discuter et partager. »
« Le chant choral est une science »
« N’oublions pas, poursuit-il, que le chant choral est une science. Sachant qu’on n’a pas une école de musique chorale au Congo, on a pensé créer une fédération pour discuter, partager et participer à l’épanouissement de la musique congolaise. Parce qu’on est toujours épargnés et même abandonnés presque. »
Ce sont vingt-sept chorales qui ont signé l’acte de naissance de la FCC. D’autres pourraient les rejoindre.
rfi