Tout juste nommé ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun a eu la mauvaise surprise de découvrir qu’un compte Twitter a usurpé son identité. Pendant quelques heures, ce faux profil a même été certifié par le réseau social.
Voici une erreur dont Twitter se serait bien passé. Tout juste nommé ministre de la Santé et de la prévention, François Braun a fait l’objet d’une usurpation d’identité sur le célèbre réseau social. Un utilisateur a créé un faux profil appelé @fbraungrov et se présentant comme le compte officiel du « Ministre de la Santé et de la Prévention ». Afin de rendre ce faux compte crédible, les comptes officiels du ministère des Solidarités et de la Santé (@Sante_Gouv) ainsi que le compte personnel du nouveau ministre urgentiste (@fbraun55) étaient mentionnés.
L’affaire aurait pu prendre une tournure moins grave si le compte n’avait pas été certifié par Twitter. Dans la matinée, nous avons pu constater que ce profil avait été certifié par le réseau social. Une forme de reconnaissance habituellement réservée à certains types de comptes et qui atteste de l’authenticité du compte. Or, ce compte n’était absolument pas lié au nouveau ministre de la Santé et de la Prévention.
Journaliste à l’agence de presse médicale APMnews, Vincent Granier a rapidement alerté sur l’existence de ce faux compte. Sur Twitter, il revient sur les méthodes utilisées par « ce twitto ou twitta » pour usurper l’identité du ministre. Outre des montages grossiers, on peut voir que le compte n’avait pas pris soin de supprimer certains messages plus anciens.
Le faux compte est resté certifié pendant quelques heures
Par ailleurs, le journaliste a obtenu confirmation auprès du ministère de la Santé que ce compte usurpait l’identité du ministre. Pourtant, il a pu continuer de sévir durant plusieurs heures et même obtenir un badge de certification après une opération de nettoyage. Twitter ainsi que plusieurs journalistes de renoms et comptes officiels se sont même abonnés à ce compte. Finalement, et après avoir approché la barre des 3 000 abonnés, le compte a perdu sans certification avant d’être suspendu.
Alors que Twitter évoque régulièrement sa lutte contre la désinformation ; le réseau social aura mis plusieurs heures avant de réagir avant de prendre des mesures. Les dégâts auraient pu être encore plus graves ; laissant potentiellement le champ libre à la diffusion de fake news depuis un compte « officiel ».
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