L’Algérie sous la menace du moustique tigre dans sa partie Nord

L’Institut Pasteur d’Algérie a alerté que le moustique tigre a envahi la partie Nord du pays. Cette espère de moustique est dangereuse pour l’homme puisqu’il est vecteur de trois virus que sont le zika, la dengue et le chikungunya.

Dans un communiqué rendu public, ce dimanche 3 juillet 2022, l’Institut Pasteur d’Algérie a alerté que le moustique tigre a actuellement envahi la majeure partie du Nord de l’Algérie. Signalé pour la première fois, en 2010, à Tizi-Ouzou, à 100 km à l’Est d’Alger, «son installation effective n’a été constatée qu’en 2015 dans la ville d’Oran, à l’Ouest». Selon les précisions de l’Institut Pasteur, «en dix ans, ce moustique s’est installé définitivement en Algérie et il est présent dans 60% des régions Nord».

La dangerosité du moustique tigre, outre le fait qu’il provoque des brûlures et des cloques, réside dans le fait qu’il est vecteur de trois virus : le zika, la dengue et le chikungunya. La dengue a déjà été détectée à Sétif, sur des personnes revenues en Algérie d’un voyage d’une zone endémique. Le moustique tigre, originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, est arrivée en Algérie sur du textile, des pneus usagés ou des pots de fleurs importés.

L’Institut précise que l’animal est incapable de voler plus de 200 mètres. Il s’est cependant adapté à divers environnements, en milieu urbain à la faveur des nombreux récipients qui traînent et qui sont susceptibles de conserver l’eau. Dans ces récipients, qui peuvent être des vases, ou des pneus, ces animaux se reproduisent en pondant les œufs. Les larves du moustique sont capables, selon les conditions, de rester jusqu’à neuf mois avant d’éclore.

afrik

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