L’outil, moins invasif que le test sanguin, permet d’atteindre les milieux homosexuels, transgenres, les prostitués, isolés par la stigmatisation. … Des malades qui s’ignorent.
En Afrique, un tiers des personnes infectées par le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique. Il s’agit le plus souvent d’individus vulnérables et victimes de discrimination pour leur identité sexuelle ou leurs pratiques, qui demeurent ainsi dans le déni des risques auxquels ils sont exposés : bisexuels et homosexuels, femmes et hommes prostitués, usagers de drogues injectables.
C’est pour atteindre ces publics échappant aux campagnes classiques organisées par les ministères de la santé africains que l’ONG Solthis a imaginé le programme d’autodépistage Atlas pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, avec le soutien financier de l’organisation Unitaid et de l’Agence française de développement (AFD).
Le projet, lancé en 2018 en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal et qui vient de s’achever le 30 juin, a consisté en la distribution de 400 000 autotests oraux par le biais de pairs éducateurs.
Le Monde