Près de la moitié des groupes rebelles a annoncé se retirer des pourparlers entamés à Doha avec le gouvernement tchadien. Accusant les autorités tchadiennes de harcèlement, d’intimidations, de menaces et de désinformations, ils estiment que le gouvernement du président Mahamat Idriss Deby Itno cherche à déstabiliser les efforts de paix menés depuis plusieurs mois avec le médiateur qatari.
Leur retrait intervient au lendemain de l’annonce du report du dialogue de réconciliation national au 20 août. Affirmant ne pas avoir été consultés pour ce report, les groupes armés y voient une tentative d’exclusion. Afin de pouvoir reprendre toute négociation, ils exigent la mise en place de conditions « saines ».
Du côté des autorités tchadiennes, le porte-parole du gouvernement Abderaman Koulamallah a confirmé la date du 20 août pour le dialogue national, qui se tiendra avec ou sans les groupes rebelles réfractaires, pour ensuite aboutir sur l’organisation de nouvelles élections.
africanews