Sommet Afrique centrale en RDC: une présence minimum pour les autorités rwandaises

This photograph, taken on February 8, 2021 shows an aerial view of Kinshasa at sunset, capital city of the Democratic Republic of Congo. (Photo by ALEXIS HUGUET / AFP)

La RDC accueille ce lundi 25 juillet 2022 le sommet des chefs d’État et de gouvernement, membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). La Centrafrique, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad seront représentés par leurs présidents, le Burundi et la Guinée équatoriale par leurs vice-présidents, le Congo et le Gabon par les Premiers ministres, l’Angola par son ministre des Affaires étrangères. Les autorités rwandaises, en froid avec Kinshasa, ne se sont pas déplacées et seront représentées par son ambassadeur.

Selon un proche du président, c’est à la limite du boycott. Ce n’est pas une surprise pour les diplomates congolais, surtout que Kinshasa profite de chaque rencontre pour accuser le Rwanda d’agression dans la partie Est. Ce n’est pas étonnant lorsqu’on sait que la RDC préside la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) depuis janvier, selon un diplomate étranger en poste dans la capitale congolaise. La communauté, bien qu’économique à l’origine, se penche lors de ce sommet sur les questions de défense et de sécurité.

Le sommet a été précédé par des réunions préparatoires des chefs des armées et des services de police et de renseignement des pays membres. Selon la présidence congolaise, en plus des questions ordinaires liées au fonctionnement de l’organisation, la montée des tensions entre le Rwanda et la RDC sera au centre des débats. Des questions politiques seront également abordées. La CEEAC milite notamment pour le respect des processus électoraux.

Le sommet, bien qu’ordinaire, se tient dans un contexte régional marqué par plusieurs menaces sécuritaires. La persistance des groupes armés et mouvements terroristes. Avec comme conséquence les déplacements forcés des populations qui s’accélèrent. L’Afrique centrale, c’est aussi la flambée des prix des produits de première nécessité ainsi que des difficultés d’importation liées à la crise russo-ukrainienne.

RFI

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