En Tunisie, une nouvelle constitution a été approuvée par 96,4 % des participants au référendum. Le taux de participation est de 30.5% selon les résultats préliminaires.
En Tunisie, une nouvelle constitution a été approuvée par 96,4 % des participants au référendum selon les résultats préliminaires.
Un peu plus de 2,6 millions des 9,3 millions d’électeurs du pays ont donc soutenu la nouvelle charte qui confère des pouvoirs étendus au président Kais Saied.
Les rivaux du chef d’état tunisien ont accusé de « fraude » le conseil électoral contrôlé par ce dernier déclarant que le référendum, organisé lundi, avait échoué.
« Mesdames et Messieurs, chers invités, le nombre total des inscrits au référendum du 25 juillet a atteint 9 278 541 électeurs, représentant tous les Tunisiens que l’on peut qualifier d’électeurs. La Haute autorité indépendante pour les élections déclare l’acceptation du texte du nouveau projet de constitution de la république tunisienne, soumis à référendum conformément à l’article 117 de la loi fondamentale. » a déclaréFarouk Bouasker, chef de la commission électorale de l’ISIE
Mardi soir, le chef de la commission électorale de Instance Supérieure Indépendante pour les Élections l’ISIE a déclaré que 94,6 % des bulletins valides avaient dit « oui » à la nouvelle constitution avec un taux de participation de 30,5 %, citant des résultats préliminaires.
» L’élection s’est déroulée en Tunisie et hors de Tunisie, sans heurts et sous une organisation serrée, et malgré les doutes émis par certains sur la préparation de l’autorité et l’indépendance de sa résolution, outre les tentatives de confusion et d’égarement qui se sont intensifiées ces derniers jours. » a expliqué lechef de la commission électorale de l’ISIE.
Le vote de lundi est intervenu un an jour pour jour après que le président a limogé le gouvernement et suspendu le Parlement, portant ainsi un coup dramatique à la seule démocratie issue des soulèvements du Printemps arabe de 2011.
Pour certains Tunisiens, ses mesures ont suscité la crainte d’un retour à l’autocratie, mais elles ont été bien accueillies par d’autres, lassés par une inflation et un chômage élevés, la corruption politique et un système qui, selon eux, a apporté peu d’améliorations.
euronews