Congo : second tour des élections législatives

Les électeurs votent pour départager 50 candidats au second tour des élections législatives.

Un homme vote lors des élections présidentielles dans un bureau de vote à Brazzaville, au Congo, dimanche 21 mars 2021.

Les Congolais se rendaient aux urnes dimanche pour départager cinquante candidats, dans vingt-cinq circonscriptions du pays, à l’occasion du deuxième tour des élections législatives au Congo-Brazzaville, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Le Parti congolais du travail(PCT) du président Denis Sassou Nguesso, 79 ans dont près 38 cumulés à la tête du pays, a largement remporté le premier tour, le 10 juillet, en raflant 102 des 151 sièges de l’Assemblée nationale.Il a encore 14 candidats en ballotage pour ce deuxième tour.

Le PCT est suivi de très loin par l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS, première force de l’opposition) qui a obtenu quatre députés et quatre autres de ses candidats sont en ballotage.

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas a pu faire élire trois candidats au premier tour et sept autres sont en compétition ce dimanche.

Au centre l’école primaire Alphonse Massamba-Débat avec 18 bureaux, dans le premier arrondissement, le premier votant a été enregistré à 7H31 (6H31 GMT).

« ça se passe bien, dans le calme. J’ai demandé à mes collaborateurs que le vote doit se passer dans le calme, la transparence et la vigilance (…) Ce sont des consignes que nous avons reçues », a confié à l’AFP Brunelle Bodo, présidente d’un bureau de vote.

Les opérations de vote sont censées se dérouler entre 7H00 (6H00 GMT) et 18H00 (17H00 GMT), selon le programme officiel.

A 7H45 (6H45 GMT) les trois bureaux du centre de vote de l’école primaire de Moukondo, dans le quatrième arrondissement, n’avaient pas encore ouvert.

Aucune liste n’était encore affichée dans ce centre où les assesseurs et les agents de police, devant sécuriser le vote, attendaient l’arrivée du principal responsable.

Samedi face à la presse Henri Bouka, président de la Commission électorale, a exhorté les candidats et leurs militants au calme.

« Il est exclu toutes formes de violences, par le verbe, la parole ou le geste », a-t-il insisté.

La date de publication des résultats n’a pas été précisée jusqu’à présent.

euronews

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