Avec les cryptomonnaies, tout peut se dérouler sous pseudonyme entre utilisateurs qui ne se connaissent pas, voire ne se font pas confiance…
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Le président russe a fait cette annonce pendant une réunion ministérielle diffusée par la télévision d’Etat.
Pour Satoshi Nakamoto, la crise financière de 2007-2008 a montré une chose : on ne peut pas faire confiance au système financier et bancaire traditionnel, ni dans ses autorités de régulation. Face à ce constat d’échec, ce mystérieux personnage dont on ne sait toujours rien invente une monnaie numérique, le bitcoin. Les codes du logiciel permettant de mettre en œuvre ce projet sont publiés en janvier 2009. Le but, comme pour d’autres cryptomonnaies créées par la suite (Ethereum, Monero), est de se passer d’institutions financières comme de toute intervention étatique.
Des règles échappant à toute manipulation
Les cryptomonnaies circulent selon des règles algorithmiques et cryptographiques échappant à toute manipulation. Elles s’appuient sur une infrastructure technique décentralisée appelée blockchain, qui garantit la transparence, la traçabilité et l’intégrité des opérations. Tout peut se dérouler sous pseudonyme entre utilisateurs qui ne se connaissent pas, voire ne se font pas confiance. C’est a priori le système idéal pour des populations dépourvues de compte bancaire, ou pour faciliter les transferts d’argent depuis l’étranger.
S’affranchir des politiques monétaires
Pour ces raisons, le Salvador, en septembre 2021, puis la République centrafricaine, en avril dernier, ont adopté le bitcoin comme monnaie officielle au côté de leur devise classique, dollar américain pour l’un, franc CFA pour l’autre. Mais il y a d’autres enjeux : s’affranchir des politiques monétaires, échapper aux interventions d’organismes internationaux, notamment dans le cadre de sanctions financières. Il reste que le bitcoin, devenu enjeu de spéculation, a aussi démontré son instabilité.
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