Les manœuvres chinoises encerclent Taïwan

In this Tuesday, Aug. 20, 2013 photo, Chinese navy sailors stand on the guided-missile destroyer, Qingdao, right, before departure for a naval drill at a military port in Qingdao in east China's Shandong province. Three Chinese ships are sailing east to join rare naval drills with the United States as Beijing ramps up its military diplomacy amid regional territorial disputes and other tensions. (AP Photo) CHINA OUT

La visite à Taïwan de Nancy Pelosi, présidente de la Chambre américaine des représentants, a été dénoncée

Membres d’équipage du destroyer lance-missiles Qingdao, au départ d’exercices militaires en mer de Chine orientale (archive).
par la Chine, qui a notamment ordonné des exercices militaires maritimes et aériens autour de Taïwan ainsi que des tests de missiles conventionnels en mer à l’est de l’île.

La présidente de Taïwan Tsai Ing-wen a affirmé mercredi que l’île « ne reculerait pas » face à la menace de la Chine, qui s’apprête à lancer des manœuvres militaires dangereusement près des côtes taïwanaises en représailles à la visite de Nancy Pelosi.

Le ministère chinois de la Défense a promis des « actions militaires ciblées », avec une série de manœuvres militaires autour de l’île qui commenceront jeudi, dont « le tir à munitions réelles de longue portée » dans le détroit de Taïwan, qui sépare l’île de la Chine continentale.

Ces exercices « constituent une mesure nécessaire et légitime afin de répliquer aux graves provocations de certains politiciens américains et des indépendantistes taïwanais », a déclaré à la presse Hua Chunying, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Selon les coordonnées publiées par l’armée chinoise, une partie des opérations militaires doivent avoir lieu à 20 kilomètres des côtes de Taïwan. « Certaines des zones des manœuvres de la Chine empiètent sur (…) les eaux territoriales de Taïwan », a déclaré le porte-parole du ministère taïwanais de la Défense Sun Li-fang. « Il s’agit d’un acte irrationnel visant à défier l’ordre international », a-t-il dénoncé.

Le Conseil des affaires continentales, l’organisme qui définit la politique du gouvernement taïwanais à l’égard de Pékin, a accusé le régime chinois de pratiquer une « intimidation vicieuse » qui aura « un impact sérieux sur la paix et la prospérité de l’Asie de l’Est toute entière ». Le Japon s’est quant à lui dit « préoccupé » par les exercices chinois, affirmant que certains allaient empiéter sur sa zone économique exclusive (ZEE).

 Afp

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