Inondations dévastatrices aux États-Unis, au Nigéria et dans le reste du monde

‘intenses et très rares chutes de pluie dans la célèbre et désertique Vallée de la Mort, en Californie, ont provoqué vendredi d’importantes crues et le blocage d’environ 1000 personnes, a annoncé le parc national qui gère le lieu. « Environ 500 visiteurs et 500 salariés ne peuvent pour l’instant pas quitter le parc » national américain en raison de « précipitations sans précédent » qui ont provoqué d' »importantes crues » et la fermeture de l’ensemble des routes desservant le parc national, situé dans l’est de la Californie.

« Toutes les routes desservant le parc sont pour l’instant fermées et resteront fermées jusqu’à ce que les agents du parc déterminent l’ampleur des dégâts », ajoute le parc dans son communiqué. Les eaux en crue ont arraché des parties de chaussée sur des routes, lancé des conteneurs à poubelle contre des voitures désormais hors d’usage et inondé des bureaux et des hôtels, précise le parc. Les précipitations journalières de vendredi égalent presque le record du parc. Le parc national de la Vallée de la Mort « est connu pour être l’endroit le plus chaud du monde et le plus sec d’Amérique du Nord’, indique-t-il sur son site internet.

Plus d’un million et demi de touristes le visitent chaque année. Avec une atmosphère qui contient plus d’humidité, le réchauffement de la planète altère le régime des précipitations. Selon les experts climat de l’ONU (Giec), même si le monde parvenait à limiter le réchauffement à +1,5°C, certaines régions devraient subir une augmentation de fréquence, d’intensité et/ou de quantité des fortes précipitations. Le risque de ces épisodes de fortes précipitations augmente avec l’élévation de la température. En outre, comme vous le voyez sur cette vidéo, une bonne partie du Nigéria était inondée vendredi.

Les inondations qui ont touché l’État américain du Kentucky ont fait au moins 28 morts selon le gouverneur.

Aux dernières nouvelles, le président Joe Biden a décrété l’état de « catastrophe naturelle » et débloqué des renforts fédéraux pour soutenir les zones affectées par « la tempête, les inondations, les glissements de terrain et les coulées de boue ».

Aussi nous revient-il qu’avec le réchauffement de la planète provoqué par les activités humaines, l’atmosphère contient plus de vapeur d’eau, augmentant les risques d’épisodes de fortes précipitations, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d’autres facteurs liés notamment à l’aménagement du territoire, favorisent les inondations.

Dakarposte

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