Alors que les vagues de chaleur se succèdent, le Giec a mis en place en 2021 un atlas interactif pour « savoir où nous allons ».
« Il faut que chacun s’approprie ces enjeux et sache ce vers quoi nous allons », confie la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, codirectrice du groupe scientifique du Giec. « Cet atlas peut être très utile pour lutter contre la désinformation : chacun peut y consulter les données et visualiser les cartes et courbes des résultats », explique quant à elle la climatologue suisse Sonia Seneviratne, coordinatrice du chapitre sur les événements climatiques extrêmes.
Une interface à améliorer
Une fois connecté au site de l’atlas, accessible en ligne, il faut cliquer sur « regional information » (information régionale) pour voir le planisphère apparaître. À la première connexion, une visite guidée est proposée à l’internaute. Et heureusement ! Car malgré un effort certain, il faut avouer que l’interface n’est pas très intuitive. De plus, elle n’est pour le moment disponible qu’en anglais.
En haut à gauche, dans « dataset », l’on peut choisir parmi les différentes sources de données : par exemple pour les températures, il est possible de sélectionner les observations réelles, les simulations historiques ou encore les différents modèles de projections. Puis, en cliquant sur « variable », on peut choisir entre les données atmosphériques, océaniques ou socio-économiques. D’autres boutons permettent d’ajuster la période visée ou encore le degré de confiance des projections affichées.
Une fois la carte générée, il est possible de l’exporter en PDF ou au format PNG (image) et de la partager. Une fonctionnalité permet même de comparer deux cartes. Comme dans les rapports du Giec, toutes les données utilisées sont sourcées de manière transparente.
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