La chanteuse Françoise Hardy n’a pas mâché ses mots concernant le résultat des élections dans un entretien paru dans les colonnes du Journal du dimanche, ce 3 juillet. Une prise de position assumée pour celle dont la force de caractère l’a toujours animé dans la défense de ses convictions.
Plutôt discrète sur sa vie privée, Françoise Hardy, qui lutte contre un cancer depuis 2015, avait dû se retirer de la scène musicale. C’est à l’abri des regards indiscrets qu’elle a choisi de mener son combat face à la maladie. Si sa parole est devenue assez rare, la chanteuse est sortie de son silence pour livrer sa très profonde déception après l’élection présidentielle d’avril dernier dans un entretien accordé à nos confrères du Journal du dimanche, ce 3 juillet.
“J’ai honte d’être Française”, c’est le sentiment livré par Françoise Hardy à propos de l’élection présidentielle d’avril dernier. Femme de conviction et véritable battante, elle dresse un bilan sans concession de ses sentiments à l’égard de son pays : “Je suis atterrée qu’il y ait autant d’extrémistes dans mon pays, autant de gens ignorants de ses réalités économiques (sic.)”. Un désamour et une déception à la hauteur du lien qui unit Françoise Hardy à la France… et aux Français. Même si la chanteuse a tenu à relativiser sa célébrité et sa popularité : “Cela me touche beaucoup. Mais dans leur grande majorité, les Français ne connaissent que quelques-unes de mes chansons (sic.).”
La France toujours dans son cœur
Si l’histoire d’amour entre Françoise Hardy et la France n’est plus au beau fixe, la rupture n’est pas consommée pour autant : “Je n’ai jamais eu envie d’aller ailleurs. Sous une forme ou une autre, le cauchemar est partout.” La chanteuse s’est confiée avec pudeur et sans tabou sur son quotidien, les souffrances de la maladie et les traitements. Elle a d’ailleurs avoué : “Ma vie est devenue si difficile que j’aimerais parfois partir dans mon sommeil et ne pas me réveiller.” C’est pour son fils, Thomas, et Jacques Dutronc, qu’elle considère comme l’homme de sa vie, qu’elle poursuit sa lutte difficile contre la maladie.
gala