Chaque été depuis les années 1960, le président de la République prend ses quartiers au fort de Brégançon. Huit présidents s’y sont succédé, de Charles de Gaulle à Emmanuel Macron en passant par François Hollande, qui n’en gardera pas un bon souvenir, hanté par Valérie Trierweiler.
Si le fort de Brégançon pouvait parler, il y a fort à parier qu’il aurait de nombreuses histoires à raconter. Il faut dire que le lieu est la résidence estivale des présidents français depuis son rachat par l’État en 1963. Huit présidents y sont passés sur de plus ou moins longues périodes, le général de Gaulle n’y ayant, par exemple, passé qu’une nuit, en 1964. François Hollande, chef de l’État de 2012 à 2017, n’y est venu qu’à deux reprises, relate le magazine Le Point. La faute à une première escapade, cauchemardesque, avec son ex-compagne, Valérie Trierweiler.
Plusieurs polémiques ont émaillé leur séjour, à commencer par les coussins. D’après Le Canard enchaîné, le président de l’époque avait fait livrer des coussins haut de gamme pour rafraîchir la décoration du lieu. Problème, le coût de ses fameux coussins : environ 200 euros la pièce. « Les coussins de Brégançon : le Fouquet’s de François Hollande ? » lisait-on dans les colonnes de L’Obs en août 2012.
Valérie Trierweiler se rappelle au souvenir de François Hollande
Après cette histoire de coussins, Valérie Trierweiler avait été victime d’une paparazzade durant cet été. Le couple finira par se séparer officiellement au début de l’année 2014. Si son premier été à Bormes-les-Mimosas lui avait laissé un goût amer en bouche, François Hollande s’est finalement décidé à y repartir en août 2014 alors qu’il allait présider la cérémonie des 70 ans du Débarquement en Provence. Avant son arrivée, son équipe avait pris le temps de tout vérifier et décidé de lui déposer dans son bureau Les Lisières, d’Olivier Adam, qui se trouvait sur les étagères de la bibliothèque.
Si l’idée d’apposer un auteur contemporain dans le bureau paraissait une bonne idée, peu de temps avant l’arrivée de François Hollande, son équipe s’est rendu compte que l’ouvrage était dédicacé à Valérie Trierweiler, encore critique littéraire à Paris Match. Cette dernière ne l’avait pas remporté avec elle en 2012. Le livre fut alors remplacé, et le souvenir de l’ancienne Première dame resta finalement un simple souvenir.
gala