En vacances dans le Var, Élisabeth Borne aurait été repérée par des habitants et touristes du Pradet, persuadés d’avoir croisé la Première ministre. C’est du moins ce qu’ont affirmé les riverains interrogés dans Nice-Matin vendredi 12 août.
Le 6 août, alors que le gouvernement partait en vacances, Élisabeth Borne avait déjà annoncé sa destination : le Var. La Première ministre a décidé de respecter la nouvelle règle en vigueur, qui invite les ministres à ne pas s’éloigner à plus de deux heures de Paris. Un choix prudent, la destination étant à proximité du Fort de Brégançon et du président de la République – qui s’y trouve depuis le 29 juillet avec son épouse – afin de parer à toute éventualité. Très attachée à sa vie privée, qu’elle défend bec et ongles, la cheffe du gouvernement n’avait cependant pas précisé son point de chute. Selon des informations relayées vendredi 12 août par Nice-Matin, il semblerait que des habitants du Pradet, une petite commune de bord de mer située à 8 kilomètres à l’est de Toulon, s’en soient chargés.
Plusieurs riverains, dont des touristes pradétans croient en effet avoir aperçu Élisabeth Borne dans les rues de la ville, sans pour autant pouvoir confirmer sa présence. « On n’était pas sûr que c’était elle, mais oui », ont glissé les habitants, commerçants et vacanciers interrogés par le journal. Toutefois, comme l’ont précisé nos confrères, un indice laisse penser que la Première ministre aurait bien posé ses valises sur place : l’une des rues est discrètement surveillée par des policiers en civil. L’Élysée comme la mairie du Pradet ont refusé de commenter les rumeurs, puisqu’il s’agit d’un voyage privé.
Élisabeth Borne, heureuse et cachée
Depuis sa nomination à Matignon, Élisabeth Borne veille à préserver son quotidien, quitte à renforcer l’image quelque peu austère que certains lui prêtent. La cheffe du gouvernement s’était récemment indignée dans Elle des indiscrétions de la presse, surprise de voir citer le nom de son ex-mari et père de son fils dans les journaux. Cette dernière, qui a récemment lancé à une élue qu’elle avait bien « un mec » – un conjoint qu’elle ne tient surtout pas à exposer – avait d’ailleurs fait part de son besoin de « mener la vie la plus normale possible et de continuer à avoir [son] univers personnel ». Une raison de plus pour éviter les pics de fréquentation et les bains de foule au Pradet, comme ailleurs.
gala