Alors que les Maliens n’ont pas fini de faire le deuil des 42 soldats tués dans la zone des trois frontières, voilà que 20 autres personnes ont perdu la vie, selon un bilan actualisé de l’attaque contre le village d’Assaylal à Ménaka.
C’est un nouveau bilan de l’attaque menée le 12 août, au Nord du Mali, qui a été communiqué ce jour. L’assaut, mené par des hommes armés affiliés à Daech, faisait état de sept civils tués. Selon Moussa Ag Acharatoumane, secrétaire général du MSA (Mouvement pour le Salut de l’Azawad), «le bilan a malheureusement évolué de 7 à 20 morts», ajoutant que «d’autres corps sans vie ont été découverts au Nord et au Sud du village».
Une source de l’Agence Anadolu, a confirmé l’information, précisant : «au lendemain de l’attaque, d’autres corps sans vie et en état de putréfaction ont été découverts aux deux extrémités du village. C’est ce qui a fait, selon nos informations, un total de 20 morts». Cette autorité communale de Ménaka avait auparavant indiqué que «dans un premier temps les populations de ce village après l’attaque ont découvert 7 corps et constaté des portés disparus».
Le Mali est frappé par des attaques à répétition depuis près d’un mois. Pas plus tard que le dimanche 7 août dernier, des attaques coordonnées attribuées aux djihadistes dans la ville de Tessit, a visé les camps militaires situés dans la zone dite des trois frontières, située entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Il en est découlé un lourd bilan de 42 soldats des forces armés abattus, en plus de plusieurs civils tués. L’armée a confié avoir réussi à neutraliser 7 terroristes.
Le 22 juillet dernier, le camp militaire de Kati, près de Bamako a été attaqué par des éléments du GSIM (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans). A l’aide de deux voitures piégées, les terroristes ont visé une installation de la Direction du matériel, des hydrocarbures et des transports des forces armées maliennes. Des kamikazes avaient pris part à cette attaque, qui reste une première.
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