Téhéran a répondu lundi au texte « définitif » de l’Union européenne visant à raviver l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, a fait savoir un responsable européen sans préciser ce que contenait cette réponse. « Il y a trois questions qui se posent, et si elles sont résolues, nous pouvons parvenir à un accord », avait déclaré un peu plus tôt le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir Abdollahian.
L’Iran a répondu lundi 15 août au texte « définitif » de l’Union européenne visant à raviver l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, a annoncé un responsable européen, après que le ministre iranien des Affaires étrangères a appelé les États-Unis à faire preuve de flexibilité.
Le responsable européen n’a pas donné de détails concernant la réponse apportée par Téhéran.
« Il y a trois questions qui se posent, et si elles sont résolues, nous pouvons parvenir à un accord », a déclaré plus tôt dans la journée Hossein Amir Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères.
« Nos limites doivent être respectées »
« Nous ne voulons pas conclure un accord qui, après 40 jours, deux mois ou trois mois, ne se concrétise pas sur le terrain (…). Nous leur avons dit que nos limites devaient être respectées », a déclaré Hossein Amir Abdollahian.
Les États-Unis ont estimé qu’un retour dans l’accord de 2015 était possible si l’Iran abandonnait ses demandes « superflues ».
Hossein Amir Abdollahian estime que les jours à venir seront cruciaux.
« Nous aurons besoin de plus de discussions si Washington ne fait pas preuve de flexibilité pour résoudre les questions restantes (…). Comme Washington, nous avons notre propre plan B si les pourparlers échouent », a-t-il déclaré.
La République islamique cherche à obtenir la garantie qu’aucun futur président américain ne reviendrait sur l’accord s’il était relancé, comme l’avait fait Donald Trump en 2018.
L’Union européenne, en tant que coordinatrice des négociations nucléaires entre l’Iran et les puissances mondiales, a présenté la semaine dernière un texte « définitif » visant à raviver l’accord sur le nucléaire iranien de 2015.
Reuters