France: le fils du Président Denis Sassou Nguesso soupçonné d’avoir blanchi 19 millions d’euros

La justice anticorruption a saisi au début de l’été, à Neuilly-sur-Seine, un hôtel particulier suspecté d’appartenir à Denis Christel Sassou Nguesso, ministre et fils du président du Congo-Brazzaville.

Le dossier des biens mal acquis de Denis Christel Sassou Nguesso n’a pas encore connu son épilogue. Depuis plusieurs années, la justice française s’intéresse à l’origine de la fortune du fils de l’actuel président du Congo suite à des plaintes d’ONG comme celle britannique Global Witness.

En effet, le somptueux hôtel particulier aux volets vert bouteille et aux poignées dorées à Neuilly-sur-Seine engendre des soupçons sur l’origine de la fortune de la famille du fils du président du Congo Brazzaville, Denis Christel Sassou Nguesso.

Ce dernier est considéré depuis 2016 comme la deuxième personnalité de la puissante Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), ce qui lui a valu le surnom de « Kiki pétrolier ».

L’actuel ministre de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé du Congo Brazzaville n’a pas été mis en examen mais plusieurs membres de son entourage l’ont été dans ce dossier des biens mal acquis par la justice française. président de la fondation Perspectives d’Avenir, a , dans le passé de répondre aux questions des enquêteurs selon son avocat Jean-Marie Viala.

Le fils du président congolais « a refusé de répondre à toute question des juges », en raison d’une plainte « déposée par l’Etat congolais en juillet 2017 contre Transparency International pour tentative d’escroquerie au jugement ».

Pour rappel, les plaintes ont visé plusieurs dirigeants de pays d’Afrique centrale comme le Gabon, le Congo Brazzaville et la Guinée équatoriale. Le volet concernant ce dernier État s’est soldé par une condamnation de Teodorin Obiang Nguema, fils ainé du président et vice-président du pays, à une peine de trois ans de prison avec sursis et à 30 millions d’euros d’amende avec sursis en première instance. Cette décision a été confirmée le 28 juillet 2021 par la Cour de cassation française.

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