Affaire « Une étudiante de Bouaké portée disparue » : Son père fait des révélations troublantes

Un avis de recherche avait été lancé pour retrouver Mlle Béhi Bérénice, étudiante en première année de Droit à l’UAO de Bouaké. Contacté, le jeudi 18 août 2022, son père Béhi Maurice fait des révélations troublantes.

A la suite d’un avis de recherche publié, le mercredi 17 août 2022, à 21h55, par la Plateforme estudiantine de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké, pour signaler la disparition de Mlle Béhi Bérénice, étudiante en première année de Droit dans ladite université, nous sommes entré en contact, le lendemain jeudi, avec son père Béhi Maurice qui réside à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne.

« Je lui ai dit que tu es étudiante et en attendant tes résultats, tu dois avoir des documents pour étudier »

Tout en remerciant Linfodrome pour son soutien, il a raconté les circonstances de la disparition de sa fille. « Je vous dis merci pour le soutien. Parce que c’est un grand soutien que vous nous apportez. Elle est venue à la maison à Yamoussoukro, sans document. Je lui ai dit que tu es étudiante et en attendant tes résultats, tu dois avoir des documents pour étudier. Parce que si les résultats de la première session sortent et qu’il y a des choses à rattraper, tu dois le faire », a-t-il planté le décor.

A l’en croire, le samedi 13 août 2022, il a donné les moyens financiers à sa fille pour qu’elle retourne soit à Bouaké pour étudier en attendant ses résultats, soit pour qu’elle revienne à Yamoussoukro avec ses documents pour étudier. « Elle a dit qu’elle retournerait à Bouaké pour récupérer ses documents et revenir sur Yamoussoukro. C’était le samedi (le samedi 13 août 2022 : ndlr) », a poursuivi Béhi Maurice.

La suite ? « A ma grande surprise, jusqu’à 16h30, j’appelle sa voisine de chambre à Bouaké, elle me dit qu’elle n’est pas encore arrivée à Bouaké. Je me suis dit que la distance Yamoussoukro-Bouaké n’est quand même pas longue. Vers 18h, un de ses camarades m’a appelé pour dire que ma fille l’a appelé et qu’elle dit qu’elle se retrouve à Korhogo. Je me suis posé la question suivante. Pourquoi traverser Bouaké pour aller jusqu’à Korhogo ? Moi, je ne peux pas croire à cette histoire. Quand on quitte Yamoussoukro, avant d’arriver à Korhogo, on traverse quand même Bouaké », fait remarquer le père de l’étudiante.

L’étudiante repérée à Abidjan…

Selon lui, après des recherches, « on s’est rendu compte qu’elle est à Abidjan. Je ne l’ai pas encore croisée. Depuis le samedi 13 août 2022, jusqu’aujourd’hui (jeudi 18 août 2022 : ndlr), son portable est fermé. C’est cela mon inquiétude. Si son portable était ouvert et qu’elle décrochait, on en saurait davantage, mais son portable est resté éteint », se lamente-t-il.

Mais qui a donné les informations sur sa situation géographique ? « Elle a ses sœurs à Abidjan qui ont appelé leurs camarades pour signaler sa disparition jusqu’à ce qu’on nous dise qu’elle est à Abidjan. Ce matin (Jeudi 18 août 2022 : ndlr), je viens de l’église, je suis fidèle de l’église du christianisme céleste. Sa sœur m’a appelé pour me dire qu’elles ont eu à causer avec elle et qu’elle s’apprête à venir vers elles », raconte-t-il.

Mais pourquoi Mlle Béhi Bérénice n’appelle-t-elle pas son géniteur pour le rassurer ? « Je ne sais pas. Elle sait que je ne suis pas content. Il faut que je sache ce qui se passe réellement », souligne son père. Nous y reviendrons.

linfodrome

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