Ce dimanche 21 août, Vincent Cassel a été victime d’un cambriolage dans son appartement parisien. Arrêté par les forces de l’ordre, l’un des trois suspects a avoué les faits, rapporte Le Parisien ce vendredi 26 août.
Huit mois de prison dont quatre ferme, aménagés avec un bracelet électronique, pour le cambrioleur Vincent Cassel. Ce vendredi 26 août, Le Parisien rapporte que le tribunal correctionnel de Paris a condamné un jeune homme de 18 ans pour son entrée par effraction chez l’acteur, boulevard de Ménilmontant (Paris), dans la nuit de ce dimanche 21 août. « Accompagné d’une petite bande de voleurs originaire du quartier des Amandiers » dont il est le seul majeur, il aurait tenté de fuir par les toits à l’arrivée des forces de l’ordre, alertées par un voisin. « Les agents montent l’escalier de l’immeuble et rencontrent une femme en état de choc, et pour cause : des hommes tentent d’entrer chez elle par la fenêtre », apprend-on.
Placés en garde à vue dans les locaux de la sûreté territoriale de Paris, l’un nie, l’autre garde le silence, et le troisième, un mineur, reconnaît les faits. « J’assume, je suis entré dans cet appartement. Je suis désolé pour Vincent Cassel que j’aime bien, explique-t-il, rapporte le journal. Mais pour moi, il s’agissait surtout d’une belle maison. Je ne peux pas vous dire qui a eu l’idée de le cambrioler car je risque des représailles ». Tout en précisant qu’il s’est aidé du code de l’immeuble voisin pour accéder aux toits. Le passage aux aveux fait suite à la découverte dans son portable, d’une capture d’écran d’une recherche sur Vincent Cassel prouvant « que l’opération était préméditée ».
L’un des cambrioleurs de Vincent Cassel nie les faits
Jeune bachelier en plomberie de seulement 18 ans, le condamné nie son implication dans l’affaire. « Dans le box de la XXIIIe chambre », il assure : « Je n’ai rien fait du tout. J’étais sur le toit parce que j’ai l’habitude d’y monter fumer ma cigarette électronique. Quand j’ai entendu l’alarme retentir. Je suis descendu. Les policiers étaient déjà dans l’escalier. J’ai pris peur et je suis remonté ». Quant à l’empreinte de sa chaussure trouvée chez Vincent Cassel, il répond : « J’ai des Nike Requin, tout le monde en porte ». Sa version est jugée peu convaincante et le procureur estime « qu’il y a suffisamment de preuves dans ce dossier et que les mensonges de ce garçon sont gros comme une maison », indique le quotidien.
Et pour cause. Sur place, les forces de l’ordre retrouvent le butin des trois hommes : « Deux ordinateurs, deux tablettes, un iPhone et une carte bancaire ». S’ajoutent les 20 000 euros de dégâts causés par la baie vitrée brisée. Vincent Cassel, qui n’était pas sur les lieux au moment des faits, ne s’est pas porté partie civile dans l’affaire. Quant aux deux mineurs, ils devraient comparaître prochainement devant le tribunal pour enfants.
gala