L’homme le plus riche du monde, Elon Musk, lui-même père de dix enfants, a appelé lundi ses contemporains à faire « plus de bébés » mais aussi à exploiter plus de pétrole et de gaz naturel.
« Croyez-moi: la crise des bébés est un gros problème », a déclaré l’entrepreneur de 51 ans à des journalistes à Stavanger, dans le sud-ouest de la Norvège, où il devait participer à une conférence sur l’énergie.
Interrogé sur les plus grands défis auxquels le monde fait face, le fondateur du constructeur américain de voitures électriques Tesla a certes cité la transition vers les énergies renouvelables mais il a immédiatement enchaîné sur le taux de natalité, « une de (ses) préoccupations de prédilection, peut-être moins connue ».
Dans les sociétés occidentales comme dans des pays extrêmement peuplés comme la Chine, la natalité baisse, du fait notamment du vieillissement de la population.
« C’est important que les gens aient suffisamment de bébés pour perpétuer la civilisation », a-t-il dit.
« On dit que la civilisation pourrait disparaître par un boum ou dans un gémissement. Si nous n’avons pas assez d’enfants, nous mourrons dans un gémissement (en portant) des couches pour adultes. Ce sera déprimant », a-t-il ajouté.
« Oui, faites plus de bébés », a-t-il conclu. « Au moins, faites assez de bébés pour maintenir la population. On ne veut pas que la population tombe si bas qu’on finit par disparaître ».
Divorcé trois fois, M. Musk est père de dix enfants, dont un décédé à 10 semaines. L’un d’entre eux, une fille transgenre, a récemment déposé une demande officielle pour changer de nom de famille en même temps que de genre afin de couper tout lien avec son père.
Et la presse américaine a récemment révélé qu’il avait eu des jumeaux en novembre avec une dirigeante de Neuralink, quelques semaines avant la naissance d’Exa Dark Sideræl Musk, qu’il a eue avec la chanteuse Grimes. C’est la petite soeur de « X Æ A-12 », un garçon.
Arrivé à Stavanger dans jet privé, Elon Musk a aussi estimé que la planète avait encore besoin de sources d’énergies fossiles.
« Je pense que de manière réaliste, nous devons utiliser le pétrole et le gaz à court terme, car sinon la civilisation s’effondrerait », a-t-il dit, « surtout ces jours-ci avec les sanctions contre la Russie ».
« Il serait justifier en ce moment d’explorer davantage » d’hydrocarbures en Norvège, a-t-il aussi estimé.
Plus gros producteur de pétrole et de gaz naturel d’Europe de l’Ouest, le pays scandinave est aujourd’hui très sollicité par les autres pays européens en proie à une crise énergétique et désireux de rompre leur dépendance au gaz russe.
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