Alors qu’il sera prochainement à l’affiche du téléfilm Champion diffusé sur TF1, Kendji Girac s’est confié au magazine Nous Deux. Dans cette interview parue ce mardi 30 août, le coach de The Voice Kids a expliqué comment la paternité avait influé sur ses choix de carrière.
Du haut de ses 26 ans, Kendji Girac a tout d’un homme responsable. S’il a mené sa carrière de chanteur avec brio, celui qui a rejoint l’équipe de The Voice Kids est désormais épanoui sur le plan personnel. Papa d’une petite Eva Alba depuis janvier 2021, l’interprète de Color Gitano a dû faire des choix différents pour le bien-être de son enfant. C’est ce qu’il a laissé entendre lors d’une interview accordée au magazine Nous Deux et parue ce mardi 30 août : « Je travaille plus ! Je dois assurer l’avenir de ma famille », a-t-il fait savoir. Et de préciser : « Grâce à ma fille, je me lève de bonne heure, donc je travaille plus tôt. Film, album, tournée, promotion, je suis sur tous les fronts. Pour choisir dans quoi m’investir, je me base sur le bonheur que je peux donner aux gens », a-t-il expliqué dans les pages de l’hebdomadaire.
Au cours de cette entrevue, le jeune homme a aussi expliqué ce qui avait changé dans son quotidien depuis la naissance de sa fille : « Comme je me lève plus tôt, elle m’a poussé à me coucher plus tôt (rires). Car dormir seulement trois ou quatre heures par nuit, ce n’est pas possible », a assuré celui qui sera à l’affiche du téléfilm Champion le 5 septembre prochain sur TF1. Et le chanteur de souligner : « Même à 25 ans, on a rapidement du mal à récupérer, et je ne peux pas me payer le luxe d’être fatigué avec tout ce que j’ai à faire. »
Ce « handicap » contre lequel il a dû se battre
Si l’intéressé a accepté de camper le rôle de Zack, un menuisier illettré passionné de boxe dans le téléfilm Champion, c’est parce que ce rôle a résonné en lui. Plus jeune, Kendji Girac a été confronté à l’illetrisme. Dans une interview accordée à Télé Magazine, parue ce mercredi 24 août, il s’est confié au sujet des difficultés qu’il a éprouvées jeune avec l’apprentissage de la lecture et de l’écriture. « Personnellement, j’ai eu des difficultés étant plus jeune et je le gardais pour moi. J’ai senti cette petite honte », a-t-il dévoilé. Appartenant à la communauté des gens du voyage, Kendji Girac a été scolarisé au gré des déplacements familiaux, puis a abandonné l’école à 16 ans pour travailler comme élagueur avec son père. Conscient de ses difficultés, il a d’abord gardé secret son rapport chaotique avec l’écriture. « Je faisais en sorte que personne ne le remarque, jusqu’au jour où j’ai compris qu’il fallait en parler. Et c’est grâce à ça que j’ai pu combattre ce problème et me sentir mieux dans ma peau », a-t-il détaillé auprès de nos confrères.
gala